Il y a quelques jours, le 21 septembre, nous célébrions la Journée Internationale de la Paix, avec la thématique cette année du Développement Durable à l’honneur.
Justement, en parlant de paix :
« J’abandonne sur une chaise le journal du matin, les nouvelles sont mauvaises d’où qu’elles viennent » nous disait Stephane Eicher dans sa chanson bien connue « Déjeuner en paix ».
Mais certaines mauvaises nouvelles sont plus vicieuses que d’autres, elles se cachent sous l’habit trompeur de bonnes nouvelles.
Et pour preuve celle-ci : « la France a vendu 36 rafales à l’Inde » .
Il paraît que c’est une bonne nouvelle pour notre pays, parce que cela fera rentrer de l’argent dans les caisses de l’Etat qui en a bien besoin, parce que cela redore le blason de notre pays en tant que puissance mondiale avec sa fierté technologique retrouvée.
Oui, mais sans vouloir jouer au trouble fête, à mon sens, c’est une terrible nouvelle : notre pays vend la guerre et donc la mort à cet autre pays qu’est l’Inde, qui lui dépense ses milliards en armement au lieu de les utiliser à soigner, éduquer, nourrir, loger sa population, bref assurer son bien-être et son épanouissement.
Chez nous, tandis qu’on demande aux citoyens français de montrer le bon exemple en « rendant leurs armes », a-t-on jamais demandé clairement son avis au peuple pour savoir si nous souhaitons continuer à nous « enorgueillir » d’être au 2e rang mondial des pays vendeurs d’armes?
Espérons que notre futur President en 2017 saura avoir l’idée bien inspirée de nous poser cette question quelque peu importante…
Terminons cette réflexion sur ce qu’ont tenté de nous faire comprendre les spationautes du haut de leurs navettes : La Terre, vue du ciel, n’est pas ce puzzle de nations qu’on veut nous imposer, dès l’enseignement en classe primaire.
Ce qu’on voit de là-haut, ce ne sont pas les couleurs factices et arbitraires de chaque Etat-nation que nous ont appris nos chères mappemondes.
Mais ce qu’on découvre quand on s’élève, c’est qu’en réalité, notre précieuse planète Terre est « une et indivisible », et que ses vraies couleurs sont le bleu de l’eau encerclant le vert des forêts entremêlé du marron des montagnes ou des déserts, parsemé deci delà du blanc des nuages. Peut-être manque-t-il cette hauteur de vue aux dirigeants de ce monde pour s’en rendre compte et faire la seule chose qui soit censée : conjuguer les efforts de toutes les nations, notamment les efforts financiers, à sauver notre fragile planète et les tout aussi fragiles locataires que nous sommes tous, nous les êtres humains ?
Pour que nos enfants puissent de façon réaliste avoir l’espoir de l’avenir radieux que nous leur devons et qu’ils méritent tous…
Vanessa Miranville
Présidente du mouvement CRÉA » Citoyens de la Réunion en Action »
