
Un communiqué du ministère de l'Education nationale a annoncé il y a quelques instants le report de la mise en œuvre de la réforme des lycées, alors que les manifestations lycéennes sporadiques se multiplient dans de nombreuses villes de France.
Selon le communiqué du ministère, Xavier Darcos a décidé de "laisser plus de temps pour la mise en œuvre de la réforme de la classe de seconde", le temps de laisser se réinstaurer un "consensus" autour de la réforme.
La réforme de la classe de seconde, qui devait s'appliquer dès septembre 2009, était la première étape de la réforme des lycées
Plus tôt dans la matinée, le Figaro avait déjà annoncé ce retrait, sur injonction de Nicolas Sarkozy selon le journal. Peu de temps après, le site en ligne du Point affirmait au contraire que c'était Xavier Darcos lui même qui avait "proposé au président de se donner davantage de temps et de pas courir le risque de voir cette réforme devenir l'étincelle qui mette le feu aux poudres", rapporte l'hebdomadaire.
"Parti vendredi pour une visite en Israël et la Palestine qui a duré trois jours, il s'est longuement entretenu au téléphone tout au long de ses visite avec Claude Guéant, le secrétaire général de l'Elysée", précise-t-il.
Les discussions devraient reprendre avec les syndicats sur la réforme qui concernerait désormais l'ensemble des classes de lycées, et non plus seulement la classe de seconde.
Selon Le Figaro, l'Elysée juge nécessaire "d'approfondir le travail d'explication sur le lycée" afin notamment de calmer la colère des élèves du secondaire.
L'ancien ministre socialiste de l'Education Jack Lang avait également dénoncé ce matin sur Canal+ les méthodes de "Terminator" et d'"incendiaire" de Xavier Darcos. "Si le gouvernement laisse le ministre continuer cette opération de 'Terminator' à l'égard de l'école, détruire mois après mois des postes, des programmes, alors oui ça pètera", avait il estimé. "Je ne souhaite pas jouer au boutefeu, c'est lui l'incendiaire actuellement qui est en train de mettre le feu aux poudres par ses comportements et par ses paroles", avait ajouté le député socialiste, par ailleurs ancien ministre de l'Education.
François Chérèque, secrétaire général de la CFDT, avait aussi jugé urgent d'ouvrir le dialogue avec les lycéens. "Tant qu'on ne les rassurera pas sur l'avenir, on a malheureusement des risques de violence", avait-il estimé sur LCI. "Il faut absolument dialoguer avec eux". "On a un gouvernement qui a une espèce de boulimie de la réforme. Le problème, c'est qu'ils n'expliquent pas les réformes, personne ne les comprend". (...)
Selon le communiqué du ministère, Xavier Darcos a décidé de "laisser plus de temps pour la mise en œuvre de la réforme de la classe de seconde", le temps de laisser se réinstaurer un "consensus" autour de la réforme.
La réforme de la classe de seconde, qui devait s'appliquer dès septembre 2009, était la première étape de la réforme des lycées
Plus tôt dans la matinée, le Figaro avait déjà annoncé ce retrait, sur injonction de Nicolas Sarkozy selon le journal. Peu de temps après, le site en ligne du Point affirmait au contraire que c'était Xavier Darcos lui même qui avait "proposé au président de se donner davantage de temps et de pas courir le risque de voir cette réforme devenir l'étincelle qui mette le feu aux poudres", rapporte l'hebdomadaire.
"Parti vendredi pour une visite en Israël et la Palestine qui a duré trois jours, il s'est longuement entretenu au téléphone tout au long de ses visite avec Claude Guéant, le secrétaire général de l'Elysée", précise-t-il.
Les discussions devraient reprendre avec les syndicats sur la réforme qui concernerait désormais l'ensemble des classes de lycées, et non plus seulement la classe de seconde.
Selon Le Figaro, l'Elysée juge nécessaire "d'approfondir le travail d'explication sur le lycée" afin notamment de calmer la colère des élèves du secondaire.
L'ancien ministre socialiste de l'Education Jack Lang avait également dénoncé ce matin sur Canal+ les méthodes de "Terminator" et d'"incendiaire" de Xavier Darcos. "Si le gouvernement laisse le ministre continuer cette opération de 'Terminator' à l'égard de l'école, détruire mois après mois des postes, des programmes, alors oui ça pètera", avait il estimé. "Je ne souhaite pas jouer au boutefeu, c'est lui l'incendiaire actuellement qui est en train de mettre le feu aux poudres par ses comportements et par ses paroles", avait ajouté le député socialiste, par ailleurs ancien ministre de l'Education.
François Chérèque, secrétaire général de la CFDT, avait aussi jugé urgent d'ouvrir le dialogue avec les lycéens. "Tant qu'on ne les rassurera pas sur l'avenir, on a malheureusement des risques de violence", avait-il estimé sur LCI. "Il faut absolument dialoguer avec eux". "On a un gouvernement qui a une espèce de boulimie de la réforme. Le problème, c'est qu'ils n'expliquent pas les réformes, personne ne les comprend". (...)