

"Les patientes à qui ont a implanté des prothèses, ce sont uniquement pour des reconstructions post-cancer, car on ne fait pas de chirurgie esthétique à l'hôpital, c'est de la chirurgie reconstructrice", précise le docteur.
Aucune prothèse rompue parmi celles explantées mais le spectre d'un nouveau cancer
Pour l'heure, le chirurgien n'a constaté aucune rupture de prothèse lors des cinq explantations déjà réalisées, mais certaines femmes pourraient être concernées par des ruptures. Pour le chef du services gynécologique, la rupture des prothèses n'est pas le plus grave. Le plus problématique, c'est surtout que les femmes concernées sont des patientes qui se sont fait poser des prothèses dans le cas de chirurgie post-cancer. Il s'agit donc de femmes ayant été malades et à qui on a dû retirer un sein. Ainsi, après avoir déjà été concernées par le cancer, ces patientes se trouvent à nouveau confronté au spectre de la maladie. A priori, toutes les porteuses de prothèses devraient se les faire retirer mais selon le docteur Barau, "toutes ne procéderont pas à la pose de nouvelles prothèses".
Même si le lien entre les prothèses PIP et les cas de cancer constatés n'est pas scientifiquement établi, c'est donc le principe de précaution qui incite les services de santé à procéder aux explantations de ces prothèses.