En 2020, l’Euro de foot et les Jeux olympiques ont dû être reportés en raison de la pandémie, mais La Réunion a réussi à maintenir la fameuse Danone Nations Cup. Un exploit que seule notre île a réussi dans le monde, même si malheureusement les jeunes vainqueurs n’ont pas pu se rendre à la grande finale internationale.
Loin d’être découragées, la Ligue Réunionnaise de Football (LRF) et la Sorelait, qui produit Danone à La Réunion, ont décidé de maintenir la compétition cette année. « L’engagement des clubs a été extraordinaire l’année dernière. Ça avait été difficile, mais on n’a pas lâché » souligne Hosman Gangate, le directeur technique régionale de la LRF. Même son de cloche pour François Amiot, le directeur de la Sorelait qui affirme que « cette joie de vivre des enfants, c’est une expérience ».
De juillet à octobre, 117 équipes de moins de 13 ans vont s’affronter pour se qualifier pour la grande finale régionale prévue le 5 décembre. Des dates qui pourraient être modifiées selon les mesures sanitaires du moment. Ce mini-championnat sera divisé en 10 poules où chaque équipe jouera 22 matches. En plus de leur talent sportif, les jeunes devront également se qualifier au travers d’un quizz.
Deux innovations et deux ambassadeurs de marque
L’organisation de la grande finale internationale étant en suspens, les organisateurs de la Danone Nations Cup ont trouvé une idée pour définir des champions. Une grande compétition digitale sera organisée entre juillet et octobre. Les ambassadeurs, dont Raphaël Varane, proposeront aux participants des défis par vidéo qu’ils devront relever. Le mystère demeure concernant ces épreuves.
L’autre grande nouveauté de cette année concerne l’organisation d’un championnat 100% féminin. Auparavant, les filles devaient jouer dans des équipes mixtes. Pour cette première participation, chaque ville sera représentée par la fusion de leurs équipes féminines.
La marraine de cette première édition est Fanny Hoarau, qui évolue au FC Nantes. « Je suis très fière d’être la marraine de cette édition. Je veux leur montrer que tout est possible. Le plus important, c’est le plaisir, car c’est un sport avant tout. Je veux donner l’envie aux filles de pratiquer le football », explique l’ambassadrice.
Pour les garçons, c’est l’incontournable Ludovic Ajorque qui est en charge de les inspirer. Le joueur du RC Strasbourg a fait partie de l’épopée mythique de 2006 qui avait vu La Réunion devenir championne du monde. C’est toujours avec des étoiles dans les yeux que l’attaquant se remémore ce moment. « Je suis content de poursuivre l’aventure. J’ai pu y participer et je connais la chance pour un gamin de vivre ça. C’est Le tournoi à La Réunion », affirme-t-il.
En cas de qualification, les jeunes réunionnais feront partie des 11 équipes finalistes qui gagneront un voyage. Ils pourront participer à un training-camp avec les ambassadeurs internationaux. Si aucune mesure sanitaire ne l’empêche évidemment.
