
Avant de quitter la salle de réunion qui a donné lieu au vote du président de la CCI ce matin sous les coups de 11h, Daniel Moreau s'est dit "curieux de savoir ce que les électeurs de la CGPME allaient penser de ce soutien à Messieurs Patel et Narayanin" du coté de ses propres électeurs.
Pour le candidat du Medef à la présidence de la Chambre de commerce, la fusion n'a pas été rendue possible à cause de la trop grande gourmandise de la CGPME.

"Ce n'était pas notre rôle que de faire des arrangements"
"Il faut respecter le choix des électeurs. Il y avait de façon très claire un bon nombre d'élus du côté du Medef par rapport à la CGPME. Il n'appartient pas aux organisations patronales de trouver des arrangements pour qu'il y ait une représentation qui soit différente de celle des urnes", a-t-il dit. Avant d'ajouter : "la CGPME, forte de ses six élus, n'a pas à accepter cette position au point de rallier Monsieur Patel qu'elle avait critiqué très fortement lors de cette campagne. C'est dire que les motivations de la CGPME sur son souhait d'être à la présidence laisse penser que, fondamentalement, c'était un problème de leadership d'organisation patronale".
"Un mode de scrutin qui déforme la réalité du vote"
Malgré ces questions d'hommes et de ralliement de dernière minute, le candidat du Medef avoue qu'à l'avenir, devra être envisagé une réforme du mode de scrutin de la CCIR. "C'est à l'évidence un mode de scrutin qu'il faut faire évoluer. Si nous n'en venons pas à un vote physique ou électronique, ce mode de scrutin actuel laisse la porte ouverte à des dérives trop importantes et qui, d'une certaine façon, tord la réalité de la représentation électorale", ajoute-t-il.
