“Une grande majorité des cabinets de professionnels de santé sont de véritables entreprises. Nous avons nos charges directes : le loyer, le salaire du personnel, les frais du véhicule, les factures…”
“Que cette grève perdure ou pas, nous devons continuer à payer ces charges. Et certains d’entre eux n’ont pas les moyens d’attendre, c’est pour cela qu’ils réclament un paiement “en liquide” et demandent aux patients de se faire rembourser par la CGSS”.
Daniel Jatob, président du syndicat SOS Action Santé déplore cette situation. Mais qui, selon lui, tient avant tout du système actuel.
“La majorité des médecins sont en convention avec la CGSS, une convention tiers payant, c’est-à-dire que les patients n’avancent pas de l’argent. Et la contrepartie, c’est la CGSS qui les paie par l’intermédiaire de la télétransmission”.
“Avec cette grève, la télétransmission ne semble plus fonctionner que dans un sens. Les professionnels de santé continuent à envoyer leur flux vers la CGSS. Par contre, il n’y a pas de retour”.
“Les cabinets médicaux qui sont solides vont tenir, mais ce ne sera pas le cas pour ceux qui sont fragiles”, a précisé Daniel Jatob.