Daniel Gonthier tend à ce que « l’égalité soit bel et bien réelle ». L’élu appelle à ce que les personnes, aux manettes des mêmes missions, puissent enfin avoir accès aux mêmes droits. Il prend l’exemple des gendarmes. « Seuls les gendarmes nés en Métropoles et affectés ici temporairement disposent d’un privilège en matière de droits à la retraite » explique-t-il.
Alors que la loi sur l’égalité réelle a été votée il y a près d’un an, le système de retraite leur permet toujours d’obtenir une majoration de leurs droits. Autrement dit, pour une année effectuée, deux années sont comptabilisées pour la cotisation à la retraite.
Contrairement à un gendarme réunionnais, pour qui une année égale une année. « Les outre-mers seraient soumis à un degré d’insécurité et d’insalubrité insupportables », confie-t-il.
Bien qu’il ne remette pas en cause le travail et l’investissement de chacun de ces gendarmes, Daniel Gonthier tend bien rétablir l’ordre et apporter des faits concrets à cette inégalité. « Je demande que les mêmes droits soient reconnus pour les gendarmes et militaires originaires des outre-mers et qui, à un moment donné, choisissent eux aussi de venir servir sur notre territoire. »