
Didier Robert, entouré de Marie-Andrée Lacroix-Faveur et de Serge Camatchy ce mardi à la base nautique des Brisants
« Le sport est incontestablement un pilier de l’affirmation de l’identité réunionnaise ». C’est ce qu’a déclaré Didier Robert ce mardi, lors de la présentation du volet sport et santé de son programme pour 2015-2021. L’occasion pour le candidat aux régionales d’annoncer sa volonté de créer un institut régional du sport de haut-niveau.
« La logique est celle d’une professionnalisation des sportifs réunionnais pour faire en sorte de les garder le plus longtemps possible ici, argue-t-il. Je pense surtout aux jeunes, pour lesquels se posent des difficultés de déracinement ». Toutefois, aucune nouvelle structure n’est prévue, il s’agirait ici de se « baser sur l’existant ».
« La logique est celle d’une professionnalisation des sportifs réunionnais pour faire en sorte de les garder le plus longtemps possible ici, argue-t-il. Je pense surtout aux jeunes, pour lesquels se posent des difficultés de déracinement ». Toutefois, aucune nouvelle structure n’est prévue, il s’agirait ici de se « baser sur l’existant ».
Alors que le CREPS deviendra une compétence régionale dès le 1er janvier 2016, l'homme politique annonce une enveloppe de 50 millions d'euros dédiée à « augmenter la capacité d’hébergement » d’une part, et à « la mise en place de nouveaux équipements et la rénovation des anciens », d’autre part. L'enveloppe globale du plan régional de relance est fixée à 300 millions d'euros.
De nouveaux parcours de santé
Le président sortant promet également un renforcement des relations avec les acteurs de terrain, à savoir les ligues et les comités, mais aussi la poursuite des dispositifs de mobilité destinés aux sportifs. A l'évocation de la pratique du surf, le candidat affirme que la Région « sera prête demain à mettre tous les moyens nécessaires pour parer aux difficultés ».
Concernant l’aspect santé, après avoir rappelé que « 90 000 Réunionnais sont touchés par le diabète », Didier Robert déclare vouloir en faire une grande cause régionale. « Cela va se traduire par la création et la réhabilitation des parcours de santé dans toute l'île et la mise en place dans les cantines des lycées d'une journée gratuite par semaine de découverte des produits locaux ». Enfin, un renforcement des dépistages du sida ainsi que la mise en place d'actions de lutte contre les discriminations envers les personnes atteintes sont promis.