Quand on monte au cocotier il vaut mieux avoir les fesses propres dit un vieux proverbe, Cyrille Hamilcaro aurait du prendre le temps de la réflexion avant de partir sur un angle d’attaque aussi glissant que celui de la simple dénonciation de « mauvaise gestion ». De la part de quelqu’un qui n’a pas arrêté de faire le yoyo avec l’argent du contribuable pendant toute sa mandature, ses attaques (toutes téléphonées) étaient bien mal venues devant un parterre d’élus de la majorité qui ont montré qu’ils n’avaient pas de leçons à recevoir de lui.
S’il a joué au début de la séance la carte du modéré on a pu constater son changement d’humeur progressif à chaque fois qu’il fallait tenir le crachoir et argumenter. Là où on attendait un Cyrille Hamilcaro pertinent et lucide on a trouvé un fanfaron, combatif certes, mais qui n’avançait que par invectives et attaques en dessous de la ceinture (s’en prenant même nommément à Jean Piot sur une affaire à caractère privé qui n’avait absolument rien à voir avec l’ordre du jour et qui n’intéressait personne).
Ayant apparemment préparé son texte et répété son rôle, le leader (usé) de la droite n’a pas arrêté de provoquer la foule (dissipée et très peu disciplinée il faut le reconnaitre) présente (parmi laquelle certaines personnes « bien intentionnées » n’avaient pas manqué de « placer » certains perturbateurs).
Au final, et contre toute attente, c’est un Claude Hoarau rassuré et serein qu’on a retrouvé à la fin du Conseil, face à un individu sortant trop facilement de ses gond et n’ayant pas manifestement réussi à se refaire la virginité politique qu’il aurait aimé retrouver.
Sinon, pour finir, Cyrille Hamilcaro a proposé de remettre au Maire « ce matin même » une liste d’emplois fictifs à la Mairie de Saint-Louis, espérons qu’il tiendra sa promesse… Ou alors, s’il n’en est rien, peut-il craindrait-il d’être poursuivi pour dénonciation calomnieuse ?
A suivre…