
Cyrille Melchior s'installe peu à peu dans ses habits de président de conseil départemental. Ce midi, il recevait les rédacteurs en chef des différents médias de l'ile pour s'entretenir avec eux des sujets d'actualité.
Bien sûr, une partie des questions a porté sur son élection et sur sa faible majorité. L'occasion pour lui de révéler qu'outre le ralliement de Rémy Lagourgue, il pouvait compter sur l'arrivée dans sa majorité des deux conseillers départementaux de Saint-Paul, Jacqueline Henry et Patrick Dorla. Ce qui lui donne une marge de manoeuvre bien plus conséquente.
Quant à sa dépendance par rapport aux poids lourds de la politique qui l'entourent, le tout nouveau président s'est voulu clair : "Ceux qui croient que je n'aurai pas de marge de manoeuvre ne me connaissent pas. Je suis un homme libre. Mais pas un électron libre, car je travaille au sein d'une équipe".
Cyrille Melchior est un homme de consensus et ça se sent dans son discours : "Les élections sont terminées. Je ne veux pas de divisions. Je veux une assemblée départementale qui travaille non pas en faveur d'intérêts personnels mais dans l'intérêt général". Et il souhaite des relations apaisées avec la Région.
"Nous sommes regardés, affirme-t-il. Nous devons être exemplaires".
Des structures à taille humaine pour accueillir nos gramounes
Plus concrètement, il entend bien apporter sa patte aux orientations budgétaires en cours de préparation qui vont s'orienter autour de quatre grand thèmes :
Les dépenses sociales, articulées autour du RSA qui continuent à augmenter sans être pour autant compensées par l'Etat, les personnes âgées et celles porteuses d'un handicap.
Cyrille Melchior souhaite accentuer l'action du Département en faveur des "gramounes". L'objectif est de fournir aux familles les moyens pour garder leurs parents ou grands-parents à domicile. Ou alors, de leur proposer des maisons d'accueillants familiaux, des structures à taille humaine capables d'accueillir une quinzaine de personnes âgées dont les premières vont ouvrir cette année.
Une route à mi-hauteur allant des hauts de Ste-Marie jusqu'à St-Benoit
Le soutien au secteur économique avec des aides accrues notamment aux artisans et aux PME. Dans ce domaine, le président du Département a insisté sur la nécessité pour le président Macron de maintenir les contrats aidés, absolument indispensables à la cohésion sociale à la Réunion. Enfin, il s'est engagé à faire passer les investissements du Département de 100 à 130 millions d'€, sans que cela nuise selon lui aux grands équilibres budgétaires de l'institution.
Dans le cadre de l'aménagement du territoire, le président Melchior a annoncé le lancement d'un projet de route à mi-hauteur partant des hauts de Sainte-Marie jusqu'à Saint-Benoit. Etant donné les délais nécessaires aux études, aux appels d'offres et aux acquisitions foncières, il ne faut pas espérer le premier coup de pioche avant 3 à 4 ans.
Pas de pont sur le Ouaki pour le moment
Seule mauvaise nouvelle : les finances du Département ne permettent pas la construction d'un pont pour remplacer le radier du Ouaki qui est régulièrement emporté par les eaux en crue. "Nous n'avons pas la culture de ce genre de grands travaux pour lesquels il faut compter au moins une vingtaine de millions d'€. C'est plutôt la Région qui sait faire ça et qui a les fonds pour. Il faudra voir si on ne peut pas transformer cette voie en route d'intérêt national".
Construction de 5 casernes nouvelles pour les sapeurs pompiers
Enfin, concernant le SDIS qui a fait l'objet de vives critiques ces derniers temps, il souhaite lui redonner "toutes ses qualités et toutes ses forces". Pour y arriver, il compte lancer un vaste programme d'achat de matériels neufs et de construction de nouvelles casernes. Cinq sont déjà en phase d'études ou de travaux (Le Port, Le Tampon, Saint-Paul, Saint-André et Saint-Pierre) avec une prochaine étape originale : créer une petite unité permanente composée de sapeurs pompiers volontaires sous la responsabilité de professionnels, dans le cirque de Mafate.
Pour conclure, Cyrille Melchior a affirmé être "pour la paix des ménages. Je dépasse les clivages droite/gauche et je ne veux travailler que dans l'intérêt des Réunionnais".
Bien sûr, une partie des questions a porté sur son élection et sur sa faible majorité. L'occasion pour lui de révéler qu'outre le ralliement de Rémy Lagourgue, il pouvait compter sur l'arrivée dans sa majorité des deux conseillers départementaux de Saint-Paul, Jacqueline Henry et Patrick Dorla. Ce qui lui donne une marge de manoeuvre bien plus conséquente.
Quant à sa dépendance par rapport aux poids lourds de la politique qui l'entourent, le tout nouveau président s'est voulu clair : "Ceux qui croient que je n'aurai pas de marge de manoeuvre ne me connaissent pas. Je suis un homme libre. Mais pas un électron libre, car je travaille au sein d'une équipe".
Cyrille Melchior est un homme de consensus et ça se sent dans son discours : "Les élections sont terminées. Je ne veux pas de divisions. Je veux une assemblée départementale qui travaille non pas en faveur d'intérêts personnels mais dans l'intérêt général". Et il souhaite des relations apaisées avec la Région.
"Nous sommes regardés, affirme-t-il. Nous devons être exemplaires".
Des structures à taille humaine pour accueillir nos gramounes
Plus concrètement, il entend bien apporter sa patte aux orientations budgétaires en cours de préparation qui vont s'orienter autour de quatre grand thèmes :
Les dépenses sociales, articulées autour du RSA qui continuent à augmenter sans être pour autant compensées par l'Etat, les personnes âgées et celles porteuses d'un handicap.
Cyrille Melchior souhaite accentuer l'action du Département en faveur des "gramounes". L'objectif est de fournir aux familles les moyens pour garder leurs parents ou grands-parents à domicile. Ou alors, de leur proposer des maisons d'accueillants familiaux, des structures à taille humaine capables d'accueillir une quinzaine de personnes âgées dont les premières vont ouvrir cette année.
Une route à mi-hauteur allant des hauts de Ste-Marie jusqu'à St-Benoit
Le soutien au secteur économique avec des aides accrues notamment aux artisans et aux PME. Dans ce domaine, le président du Département a insisté sur la nécessité pour le président Macron de maintenir les contrats aidés, absolument indispensables à la cohésion sociale à la Réunion. Enfin, il s'est engagé à faire passer les investissements du Département de 100 à 130 millions d'€, sans que cela nuise selon lui aux grands équilibres budgétaires de l'institution.
Dans le cadre de l'aménagement du territoire, le président Melchior a annoncé le lancement d'un projet de route à mi-hauteur partant des hauts de Sainte-Marie jusqu'à Saint-Benoit. Etant donné les délais nécessaires aux études, aux appels d'offres et aux acquisitions foncières, il ne faut pas espérer le premier coup de pioche avant 3 à 4 ans.
Pas de pont sur le Ouaki pour le moment
Seule mauvaise nouvelle : les finances du Département ne permettent pas la construction d'un pont pour remplacer le radier du Ouaki qui est régulièrement emporté par les eaux en crue. "Nous n'avons pas la culture de ce genre de grands travaux pour lesquels il faut compter au moins une vingtaine de millions d'€. C'est plutôt la Région qui sait faire ça et qui a les fonds pour. Il faudra voir si on ne peut pas transformer cette voie en route d'intérêt national".
Construction de 5 casernes nouvelles pour les sapeurs pompiers
Enfin, concernant le SDIS qui a fait l'objet de vives critiques ces derniers temps, il souhaite lui redonner "toutes ses qualités et toutes ses forces". Pour y arriver, il compte lancer un vaste programme d'achat de matériels neufs et de construction de nouvelles casernes. Cinq sont déjà en phase d'études ou de travaux (Le Port, Le Tampon, Saint-Paul, Saint-André et Saint-Pierre) avec une prochaine étape originale : créer une petite unité permanente composée de sapeurs pompiers volontaires sous la responsabilité de professionnels, dans le cirque de Mafate.
Pour conclure, Cyrille Melchior a affirmé être "pour la paix des ménages. Je dépasse les clivages droite/gauche et je ne veux travailler que dans l'intérêt des Réunionnais".