La situation est vraiment inédite ce soir à Saint-Louis, trois candidats qui arrivent dans un mouchoir de poche. Bien malin qui pourra dire qui sera maire dimanche prochain.
Ce sera certainement celui qui travaillera le plus et le mieux sur le terrain. Pour ma part, j’irai à la rencontre de l’ensemble des électeurs et des électrices qui m’ont fait confiance afin de les remercier, mais j’irai aussi à la rencontre de tous les abstentionnistes qui nous ont manqué à cause de la peur du coronavirus.
La relation est forte avec les électeurs et les électrices de Saint-Louis. C’est ce que j’ai dit aux militants rassemblés à La Palissade ce soir. Dès demain matin, nous serons sur le terrain et nous ferons le travail nécessaire comme en 2001 : aller à la conquête, au cœur à cœur, au corps à corps à la rencontre de tout le monde et leur dire qu’ils doivent faire le choix dimanche d’un Maire qui va vraiment faire que Saint-Louis change ou d’autres personnes qui vont essayer d’avoir des méthodes particulières.
La preuve en est, c’est qu’il y a eu un gros problème devant le bureau centralisateur.
Nous n’étions pas au bureau centralisateur. Aucun de nos candidats et militants n’était là. Néanmoins, il y avait bien deux groupes de militants présents au bureau centralisateur, ceux de Claude HOARAU et de Juliana M’DOIHAMA et ce sont eux qui se sont affrontés. Certaines essaient de mettre la faute sur nous, mais nous n’étions pas là.
Jusqu’à quand ces candidats vont continuer à exploiter la crédulité des gens, alors que nous nous démenons pour faire pour changer l’image de notre commune.
C’est très simple : toute cette semaine qui vient nous vous démontrons que les mieux placés pour diriger la commune de Saint-Louis, les mieux placer pour la mettre sur les rails du développement, c’est nous. Pas seulement en causant, mais en faisant.
Je lance un appel à l’ensemble des électeurs et aux sympathisants des autres candidats malheureux ce soir. Tous ceux qui ne se reconnaissent pas, dans la candidature Claude Hoarau ou dans celle de Juliana M’DOIHAMA, je souhaiterai leur dire nous leur ouvrons grand les bras. Nous avons beaucoup discuté de manière très forte, nous avons beaucoup discuté pendant les portes à portes, nous avons rigolé ensemble, maintenant le moment est venu de travailler ensemble au-delà des appartenances politiques et des histoires anciennes.
Merci. Nous tyinbo nou larg pas, nous lé toujours des combattants. Ensemble, on y arrivera.