Dernière conférence de presse de l’année, pour le parti Croire et Oser. Ce mercredi après-midi, Alexandre Lai-Kane-Cheong et son équipe ont donné une conférence de presse devant l’ancienne usine de Quartier-Français pour dresser le bilan de 2020 et évoquer les perspectives.
"Le parti ne se résume pas qu’à faire des élections. Nous le définissons comme un parti de combat", affirme d’emblée Alexandre Lai-Kane Cheong. Un parti qui a désormais 7 ans d’existence, et qui est parvenu à s’ancrer dans le paysage politique Nord, devant la première force d'opposition à Sainte-Suzanne et constituant un groupe d'élus au sein de la Cinor.
Pour se structurer, Croire & Oser s’est organisé en trois comités. Un "comité des gardyins", avec à sa tête Faiza Mounir, un "comité des élus de combat", mené par Olivier Dugain et un "comité d'action", piloté par Julien Ah-Tec.
"Contre-pouvoir"
Pour Olivier Dugain, conseiller municipal à Sainte-Suzanne,"la machine mise en place tend vers une dictature organisée pour ne pas nous permettre de prendre véritablement connaissance des choses". Mais le parti, qui compte bien jouer le rôle de "contre-pouvoir", entend"outiller la population pour qu'elle reprenne sa part de pouvoir."
C’est notamment par le biais de "Konsey la Kour "(sorte de mini conseil de quartier) que les élus ont l’occasion de restituer de l’information glanée dans les instances à la population, afin de l’ "éclairer" mais aussi de "débattre autour des enjeux".
"On s’est rendu compte que les personnes n’étaient pas toujours au courant de ce qui allait se passer à côté de chez elles", note Julien Ah-tec. Sur la question des déchets, un "Konsey lakour" a d’ailleurs donné naissance à un collectif : arèt anter anou. Dans la foulée, une pétition contre le centre d’enfouissement entre Franche Terre et Les Cafés a été lancée. Parmi les autres sujets qui leur sont chers, celui de la mobilité ou encore de l'agriculture.
"Il faut sans cesse redéfinir le sens", estime Faouzia Mounir, qui tient le rôle de "gardienne". Le parti, qui s’est engagé auprès des gilets jaunes mais aussi dans le combat contre les paillottes, estime désormais venu le temps du "sens india-océanique".
Présence aux prochaines échéances
Sur les échéances à venir, le parti réaffirme son ambition de jouer sa partition. "Oui, on sera présents aux départementales", déclare Alexandre Lai-Kane-Cheong . S’il a déjà annoncé sa candidature, son tandem reste à définir. Sur Saint-Denis, le duo Vanessa Payet-Pignolet/Fredéric Maillot, en proie à des hésitations, reste à confirmer. "En tant que secrétaire général, je ne peux qu’appeler mes frères et mes sœurs à se présenter", affirme-t-il.
Quant aux régionales, le partir Croise et Oser fait part de sa volonté d’être présent, sans savoir encore véritablement sous quelle forme. "Pour nous le ticket idéal aurait été qu’Olivier Hoarau et Vanessa Miranville arrivent à créer un binôme fort mais visiblement ce n’est pas la stratégie", regrette-t-il avant d'ajouter : "On ne se reconnaît pas dans des tickets isolés". Alors que le vote devrait avoir lieu le même jour pour les deux élections, Alexandre Lai-Kane-Cheong admet tout de même qu'en raison de "moyens limités en termes de capacité à rayonner", il sera "compliqué" d'être sur tous les fronts.
"Le parti ne se résume pas qu’à faire des élections. Nous le définissons comme un parti de combat", affirme d’emblée Alexandre Lai-Kane Cheong. Un parti qui a désormais 7 ans d’existence, et qui est parvenu à s’ancrer dans le paysage politique Nord, devant la première force d'opposition à Sainte-Suzanne et constituant un groupe d'élus au sein de la Cinor.
Pour se structurer, Croire & Oser s’est organisé en trois comités. Un "comité des gardyins", avec à sa tête Faiza Mounir, un "comité des élus de combat", mené par Olivier Dugain et un "comité d'action", piloté par Julien Ah-Tec.
"Contre-pouvoir"
Pour Olivier Dugain, conseiller municipal à Sainte-Suzanne,"la machine mise en place tend vers une dictature organisée pour ne pas nous permettre de prendre véritablement connaissance des choses". Mais le parti, qui compte bien jouer le rôle de "contre-pouvoir", entend"outiller la population pour qu'elle reprenne sa part de pouvoir."
C’est notamment par le biais de "Konsey la Kour "(sorte de mini conseil de quartier) que les élus ont l’occasion de restituer de l’information glanée dans les instances à la population, afin de l’ "éclairer" mais aussi de "débattre autour des enjeux".
"On s’est rendu compte que les personnes n’étaient pas toujours au courant de ce qui allait se passer à côté de chez elles", note Julien Ah-tec. Sur la question des déchets, un "Konsey lakour" a d’ailleurs donné naissance à un collectif : arèt anter anou. Dans la foulée, une pétition contre le centre d’enfouissement entre Franche Terre et Les Cafés a été lancée. Parmi les autres sujets qui leur sont chers, celui de la mobilité ou encore de l'agriculture.
"Il faut sans cesse redéfinir le sens", estime Faouzia Mounir, qui tient le rôle de "gardienne". Le parti, qui s’est engagé auprès des gilets jaunes mais aussi dans le combat contre les paillottes, estime désormais venu le temps du "sens india-océanique".
Présence aux prochaines échéances
Sur les échéances à venir, le parti réaffirme son ambition de jouer sa partition. "Oui, on sera présents aux départementales", déclare Alexandre Lai-Kane-Cheong . S’il a déjà annoncé sa candidature, son tandem reste à définir. Sur Saint-Denis, le duo Vanessa Payet-Pignolet/Fredéric Maillot, en proie à des hésitations, reste à confirmer. "En tant que secrétaire général, je ne peux qu’appeler mes frères et mes sœurs à se présenter", affirme-t-il.
Quant aux régionales, le partir Croise et Oser fait part de sa volonté d’être présent, sans savoir encore véritablement sous quelle forme. "Pour nous le ticket idéal aurait été qu’Olivier Hoarau et Vanessa Miranville arrivent à créer un binôme fort mais visiblement ce n’est pas la stratégie", regrette-t-il avant d'ajouter : "On ne se reconnaît pas dans des tickets isolés". Alors que le vote devrait avoir lieu le même jour pour les deux élections, Alexandre Lai-Kane-Cheong admet tout de même qu'en raison de "moyens limités en termes de capacité à rayonner", il sera "compliqué" d'être sur tous les fronts.