Après avoir proposé leur plan de paix au président ukrainien Petro Porochenko hier à Kiev, François Hollande et Angela Merkel se rendent ce vendredi en Russie pour rencontrer Vladimir Poutine.
Soutenue par Washington et par l’Union européenne, l’initiative de paix franco-allemande ressemble à de la médiation de la dernière chance. Depuis plusieurs mois, le conflit dans l’Est ukrainien a fait plus de 5.300 morts, provoquant au passage une grave crise internationale, rappelant les heures les plus sombres de la Guerre froide.
Au terme sa rencontre avec François Hollande et Angela Merkel, Petro Porochenko, a estimé que cette initiative « laisse espérer un cessez-le-feu » dans la région.
Avant de se rendre en Russie, François Hollande a déclaré que « l’option de la diplomatie ne peut être prolongée indéfiniment ». « La France ne rentre pas dans le débat sur la fourniture des armes à l’Ukraine ».
Parallèlement à ce voyage diplomatique, les États-Unis continuent en effet de réfléchir à la possibilité de livrer des armes à l’armée ukrainienne, qui accumule les revers dans les régions séparatistes de Donetsk et de Lougansk.