Nous dénonçons la baisse drastique et brutale des contrats aidés, infligée par le gouvernement Macron aux collectivités. Cette décision, bien trop tardive à quinze jours de la rentrée scolaire et sans concertation avec les élu(e)s, a mis gravement en difficulté les collectivités en impactant la bonne gestion de la rentrée scolaire.
Nous constatons par ailleurs qu’au Tampon, la collectivité se trouve en sérieuse difficulté pour aborder cette rentrée scolaire parce que son fonctionnement concernant le service public de l’école repose en trop grande partie sur des emplois précaires, des contrats aidés, à temps partiel, sur un fonctionnement en turn-over récurent.
Nous réclamons depuis plusieurs années déjà un changement de politique de ressources humaines concernant l’école.
Nous avons toujours défendu pour l’école des emplois permanents, à temps complet formés aux métiers en contact avec les enfants (accompagnement dans les classes, sécurité, hygiène, transport, restauration). Cette organisation serait plus efficace pour les enseignant(e)s et une garantie pour la réussite; la sécurité, et le bien-être de nos enfants.
Nous dénonçons le choix de la municipalité d’avoir réduit de moitié le budget affecté aux personnels permanents au profit des emplois aidés réalisant ainsi des économies sur le budget de fonctionnement de l’école. Rappelons que ces contrats étaient pris en charge par le gouvernement socialiste à hauteur de 90%.
Nous rappelons au Maire du Tampon que le fonctionnement des écoles est une compétence obligatoire des communes. Dès à présent, il est urgent de changer sa politique des ressources humaines concernant l’école et de tout mettre en œuvre pour que chaque rentrée se fasse en date et heure pour nos enfants.
Il est d’ores et déjà à prévoir, que cette nouvelle politique de l’État, aura pour conséquences la baisse progressive des contrats aidés laissant entrevoir de sombres perspectives pour l’avenir.
Rappelons tout de même que de 2012 jusqu’à mai 2017, le gouvernement socialiste, à l’écoute des problèmes dans les Outre-Mer, avait largement doté les collectivités en contrats aidés pour répondre à l’urgence de l’emploi. Le Tampon en a largement profité. Au-delà du fonctionnement des services locaux, nous ne pouvons pas ignorer les quelques milliers de familles qui trouvaient avec ces emplois aidés une amélioration de leur quotidien.
Le Député Jean Jacques Vlody, veillait année après année au maintien du volume de ces contrats en quantité suffisante pour la Réunion. Pas moins de 1400 contrats par an financés par l’Etat ont été ainsi attribués au Tampon.
Nous regrettons l’inefficacité de la Députée actuelle incapable de faire entendre nos réalités réunionnaises à ce gouvernement.
Nous déplorons que les enfants et leurs familles soient victimes de diverses manipulations politiciennes.
Colette FONTAINE,
Paul CAZAL,
Isabelle MUSSO