Comme nous l’annoncions dans notre article "BTP : Les attentes des professionnels toujours aussi fortes ", le cri d’alerte lancé fin janvier sur la situation dans le bâtiment à la Réunion a porté ses fruits. 8 réunions entre les acteurs du BTP et l’Etat se sont tenues depuis, afin de faire un point sur les blocages. Le Préfet avait également présidé un Haut conseil de la commande publique (HCCP) le 2 avril, rappelant la situation plus que fragile.
Lors d'une assemblée générale ce vendredi 10 avril, le Préfet Dominique Sorain a annoncé une série de propositions visant à relancer le secteur du bâtiment et des travaux publics. D’une part, la transmission systématique des appels d’offres aux deux organisations professionnelles, la FRBTP et la CAPEB. Il propose d’autre part de réunir un comité de suivi des index, c’est-à-dire du coût des matériaux, etc. Enfin, des formations destinées aux entreprises pour une meilleure gestion de cette crise.
Un plan logement pour la construction de 5.000 logements
Améliorer la formation des donneurs d’ordre, c’est aussi l’objectif de l’Etat. Ce dernier souhaite, en parallèle, mettre en place un réseau des acheteurs publics. Des mesures selon lui "nécessaires à la vie, et à la survie des entreprises et à la relance économique".
Autre objectif primordial selon l’Etat, mettre en place le plan logement pour l'Outre-mer avant la fin du 1er semestre 2015 : "Il ne s’agit plus de fournir des chiffres mais de définir exactement les outils nécessaires" à cette relance. Pour ce faire, le Préfet demande l’appui de la FRBTP, mais aussi des communes, des intercommunalités et de la Région. Au total, ce sont 4.000 logements neufs qui devraient sortir de terre et 1.000 logements à réhabiliter.
"Nous n'irons pas à l'abattoir"
Et de rappeler au passage que des outils déjà à disposition des artisans du bâtiment ne sont pas utilisés, comme des aides au préfinancement des chantiers ou des aides en trésorerie par le biais de la Bpifrance, ou encore des crédits d'impôts pour la compétitivité et pour l'emploi. "Dès qu’une entreprise est en difficulté, elle doit nous le signaler avant que la situation ne soit irrattrapable", conseille-t-il.
De son côté, Bernard Siriex, président de la FRBTP, estime qu’il faudra aujourd’hui 20.000 salariés dans le BTP à la Réunion, contre 15.000 actuellement, pour revenir à un niveau normal d’investissement. "Nous n'irons pas à l'abattoir, a-t-il déclaré. La Réunion devrait être une terre de bâtisseurs (...) mais nous avons besoin de mesures d'urgence".
Lors d'une assemblée générale ce vendredi 10 avril, le Préfet Dominique Sorain a annoncé une série de propositions visant à relancer le secteur du bâtiment et des travaux publics. D’une part, la transmission systématique des appels d’offres aux deux organisations professionnelles, la FRBTP et la CAPEB. Il propose d’autre part de réunir un comité de suivi des index, c’est-à-dire du coût des matériaux, etc. Enfin, des formations destinées aux entreprises pour une meilleure gestion de cette crise.
Un plan logement pour la construction de 5.000 logements
Améliorer la formation des donneurs d’ordre, c’est aussi l’objectif de l’Etat. Ce dernier souhaite, en parallèle, mettre en place un réseau des acheteurs publics. Des mesures selon lui "nécessaires à la vie, et à la survie des entreprises et à la relance économique".
Autre objectif primordial selon l’Etat, mettre en place le plan logement pour l'Outre-mer avant la fin du 1er semestre 2015 : "Il ne s’agit plus de fournir des chiffres mais de définir exactement les outils nécessaires" à cette relance. Pour ce faire, le Préfet demande l’appui de la FRBTP, mais aussi des communes, des intercommunalités et de la Région. Au total, ce sont 4.000 logements neufs qui devraient sortir de terre et 1.000 logements à réhabiliter.
"Nous n'irons pas à l'abattoir"
Et de rappeler au passage que des outils déjà à disposition des artisans du bâtiment ne sont pas utilisés, comme des aides au préfinancement des chantiers ou des aides en trésorerie par le biais de la Bpifrance, ou encore des crédits d'impôts pour la compétitivité et pour l'emploi. "Dès qu’une entreprise est en difficulté, elle doit nous le signaler avant que la situation ne soit irrattrapable", conseille-t-il.
De son côté, Bernard Siriex, président de la FRBTP, estime qu’il faudra aujourd’hui 20.000 salariés dans le BTP à la Réunion, contre 15.000 actuellement, pour revenir à un niveau normal d’investissement. "Nous n'irons pas à l'abattoir, a-t-il déclaré. La Réunion devrait être une terre de bâtisseurs (...) mais nous avons besoin de mesures d'urgence".