Patrick Karam, délégué interministériel pour l’égalité des chances des Français d’outre-mer, déplore dans un communiqué « les violences inacceptables qui se sont produites en Guadeloupe la nuit dernière et appelle au calme. Si ces violences perdurent, elles décrédibiliseront complètement le mouvement de protestation qui paralyse l’archipel depuis un mois« .
Pour autant, Patrick Karam « fait la différence entre ces débordements et l’action du collectif LKP. Ces actes de dégradation et de violences sont le fruit de personnes isolées qu’il convient de mettre rapidement hors d’état de nuire« .
Il appelle cependant chacun à ses responsabilités. Plus on tarde à faire des concessions, plus de tels agissements sont à prévoir. Dans cette démarche, le collectif a les cartes en main pour dénouer le conflit.
Pour aborder cette crise dans les départements d’outre-mer, Patrick Karam recevra ce mercredi 18 février à 17h30 les cinquante principales associations et les élus ultramarins de l’Hexagone.