Les planteurs se rendent ce matin à la préfecture pour une réunion de travail avec l'Etat. Les syndicats des agriculteurs déplorent un statut quo depuis trop longtemps dans les négociations de la convention canne 2022-2027.
Les industriels attendent des réponses du Gouvernement pour assurer un prix minimum garanti d'achat des cannes à sucre aux planteurs. Les agriculteurs réclament au plus vite une décision sur cette question de "prix plancher". Tereos explique que l'Etat doit d'abord apporter des garanties avant d'entamer les discussions techniques.
Les agriculteurs ne veulent plus attendre. Ils expliquent que la coupe de la canne doit démarrer à la fin du mois et qu'ils ne pourraient pas démarrer la coupe de la canne avant d'avoir obtenu des garanties.
Les syndicats sont reçus ce mercredi à 10h30 à la préfecture. Le mouvement pourrait se durcir s'ils n'obtiennent pas les réponses attendues.
La perspective d'un durcissement de la manifestation
Une cinquantaine de planteurs sont mobilisés ce matin devant la préfecture où une réunion est organisée entre syndicats industriel et le préfet. Aucune information ne fuite mais les plus pessimistes se disent déjà prêts à durcir le ton et de ramener tracteurs et tentes pour organiser un sitting sur place si rien n'avance.
Lors de la dernière signature de la convention cannes en 2017, ils avaient obtenu une revalorisation de 3 euros par tonnes pour les 700 premières tonnes livrées suivie d'un taux dégressif pour les cannes supplémentaires. Cet accord avait été trouvé au bout de 13 jours de mobilisation sur le parking de la préfecture.
Les industriels attendent des réponses du Gouvernement pour assurer un prix minimum garanti d'achat des cannes à sucre aux planteurs. Les agriculteurs réclament au plus vite une décision sur cette question de "prix plancher". Tereos explique que l'Etat doit d'abord apporter des garanties avant d'entamer les discussions techniques.
Les agriculteurs ne veulent plus attendre. Ils expliquent que la coupe de la canne doit démarrer à la fin du mois et qu'ils ne pourraient pas démarrer la coupe de la canne avant d'avoir obtenu des garanties.
Les syndicats sont reçus ce mercredi à 10h30 à la préfecture. Le mouvement pourrait se durcir s'ils n'obtiennent pas les réponses attendues.
La perspective d'un durcissement de la manifestation
Une cinquantaine de planteurs sont mobilisés ce matin devant la préfecture où une réunion est organisée entre syndicats industriel et le préfet. Aucune information ne fuite mais les plus pessimistes se disent déjà prêts à durcir le ton et de ramener tracteurs et tentes pour organiser un sitting sur place si rien n'avance.
Lors de la dernière signature de la convention cannes en 2017, ils avaient obtenu une revalorisation de 3 euros par tonnes pour les 700 premières tonnes livrées suivie d'un taux dégressif pour les cannes supplémentaires. Cet accord avait été trouvé au bout de 13 jours de mobilisation sur le parking de la préfecture.
Sophie Fontaine sur place.