Mobilisés devant dans les jardins de la préfecture depuis le 27 juin dernier, les planteurs de canne ont obtenu, au fil des échanges, des avancées du côté d’Albioma qui s'engage à faire un effort financier et de la part des rhumiers qui proposent une augmentation de la recette mélasse, tous deux sous la condition d’un contrat de performance.
Ils ont également obtenu un soutien financier supplémentaire de l’Etat, dont les syndicats saluent l'accompagnement, pour la sauvegarde de leur filière, une revalorisation de la recette bagasse et de la recette mélasse, mais cela ne suffit pas.
Les syndicats ont exprimé leur colère ce mardi matin car ils n'avaient aucune nouvelles de la part des services de l'Etat quant à la reprise des négociations de la convention canne. Les agriculteurs ont donc bloqué les voies de circulation devant la préfecture. Une réunion est finalement prévue cet après-midi à 16 heures, selon le président de la FDSEA.
Ils ont également obtenu un soutien financier supplémentaire de l’Etat, dont les syndicats saluent l'accompagnement, pour la sauvegarde de leur filière, une revalorisation de la recette bagasse et de la recette mélasse, mais cela ne suffit pas.
Les syndicats ont exprimé leur colère ce mardi matin car ils n'avaient aucune nouvelles de la part des services de l'Etat quant à la reprise des négociations de la convention canne. Les agriculteurs ont donc bloqué les voies de circulation devant la préfecture. Une réunion est finalement prévue cet après-midi à 16 heures, selon le président de la FDSEA.
Les représentants des planteurs et les industriels de la filière canne entament un nouveau round en préfecture ce mardi. Les échanges porteront sur le point de désaccord majeur entre planteurs et l'industriel Tereos Océan Indien, à savoir le partage de la valorisation du sucre.
Les planteurs restent déterminés
Doute, déception, espoir, les réunions s'enchaînent mais ne se ressemblent pas. Si les échanges très attendus de vendredi dernier en présence du ministre délégué des Outre-mer ont été jugés "décevants" par l’intersyndicale agricole de La Réunion, la rencontre du samedi avec les conseillers du ministre et la DAAF semblent avoir fait renaître des perspectives.
Les syndicats ont fait part de leurs contre-propositions et on fait des propositions concernant la canne longue machine, qui viendraient renforcer les autres dispositifs. “Si demain le dispositif lé accepté, mi pense que le problème de la canne longue machine devrait être réglé en majeur partie”, a annoncé à l'issue de cette rencontre Pierre Emmanuel Thonon, coprésident du Comité paritaire interprofessionnel de la canne à Sucre, qui mise également sur un meilleur partage des richesses.
Ces propositions seront au cœur des discussions ce mardi et pourraient aboutir à la signature de la convention pour les 5 prochaines années.
De leur côté, les planteurs postés devant les grilles de la préfecture se disent prêts à tenir ensemble, en restant mobilisés jusqu’à obtenir un revenu décent.
Les planteurs restent déterminés
Doute, déception, espoir, les réunions s'enchaînent mais ne se ressemblent pas. Si les échanges très attendus de vendredi dernier en présence du ministre délégué des Outre-mer ont été jugés "décevants" par l’intersyndicale agricole de La Réunion, la rencontre du samedi avec les conseillers du ministre et la DAAF semblent avoir fait renaître des perspectives.
Les syndicats ont fait part de leurs contre-propositions et on fait des propositions concernant la canne longue machine, qui viendraient renforcer les autres dispositifs. “Si demain le dispositif lé accepté, mi pense que le problème de la canne longue machine devrait être réglé en majeur partie”, a annoncé à l'issue de cette rencontre Pierre Emmanuel Thonon, coprésident du Comité paritaire interprofessionnel de la canne à Sucre, qui mise également sur un meilleur partage des richesses.
Ces propositions seront au cœur des discussions ce mardi et pourraient aboutir à la signature de la convention pour les 5 prochaines années.
De leur côté, les planteurs postés devant les grilles de la préfecture se disent prêts à tenir ensemble, en restant mobilisés jusqu’à obtenir un revenu décent.