Les agriculteurs veulent “passer à la vitesse supérieure ” et faire pression sur les acteurs industriels de la convention canne 2022-2027. Ils demandent la signature de l’accord au plus vite pour obtenir les financements qui leur permettront de démarrer la coupe de la canne dans les prochains jours.
Les planteurs sont mobilisés depuis ce matin devant la préfecture. Un convoi de tracteurs doit les rejoindre à la mi-journée. Les agriculteurs devraient être reçus demain matin à la préfecture ou au CTICS (Centre technique interprofessionnel de la canne et du sucre). Ils comptent manifester et “maintenir la pression” jusque-là. Un pique-nique est prévu devant la préfecture ce lundi.
Les planteurs sont mobilisés depuis ce matin devant la préfecture. Un convoi de tracteurs doit les rejoindre à la mi-journée. Les agriculteurs devraient être reçus demain matin à la préfecture ou au CTICS (Centre technique interprofessionnel de la canne et du sucre). Ils comptent manifester et “maintenir la pression” jusque-là. Un pique-nique est prévu devant la préfecture ce lundi.
Les élus se déplacent
Le premier vice-président du Département s’est rendu sur place tôt ce matin. Serge Hoareau apporte son soutien aux agriculteurs. Il rappelle que le Département et la Région ont conjointement contacté le Gouvernement pour demander une intervention rapide sur le dossier.
Il résume le courrier : “Nous avons rappelé la double peine que connaissent les agriculteurs de La Réunion avec l’éloignement et la hausse du coût des intrants et du fret. Il faut absolument que la partie végétale soit prise en compte dans le plan de résilience national et qu’on ait un accompagnement supplémentaire de l’Etat.”
“La situation de la canne devient préoccupante, il y a de moins en moins de main d’œuvre, de molécules pour désherber et des financements de plus en plus tendus. L’avenir des planteurs inquiète grandement le Département. Il faut changer de paradigme et qu’on mette en valeur tous les sous-produits de la canne”, conclut-il.
Le premier vice-président du Département s’est rendu sur place tôt ce matin. Serge Hoareau apporte son soutien aux agriculteurs. Il rappelle que le Département et la Région ont conjointement contacté le Gouvernement pour demander une intervention rapide sur le dossier.
Il résume le courrier : “Nous avons rappelé la double peine que connaissent les agriculteurs de La Réunion avec l’éloignement et la hausse du coût des intrants et du fret. Il faut absolument que la partie végétale soit prise en compte dans le plan de résilience national et qu’on ait un accompagnement supplémentaire de l’Etat.”
“La situation de la canne devient préoccupante, il y a de moins en moins de main d’œuvre, de molécules pour désherber et des financements de plus en plus tendus. L’avenir des planteurs inquiète grandement le Département. Il faut changer de paradigme et qu’on mette en valeur tous les sous-produits de la canne”, conclut-il.
La voix des planteurs portée à Paris
Frédéric Maillot est allé à la rencontre des agriculteurs ce lundi matin devant la préfecture. Le nouveau député de la sixième circonscription de La Réunion souhaite faire entendre les inquiétudes des planteurs au Palais Bourbon.
“Mi décolle pou ce soir. Mi sera le porte-parole des planteurs que m’a la rencontré aujourd’hui. Et nou sa war avec l’ensemble des parlementaires réunionnais et peut-être même des autres Outre-Mer comment nou défend nout ban frères planteurs”, assure-t-il.
Frédéric Maillot ajoute : “Mwin lé mwin mêm issu d’une famille d’agriculteurs dans le Sud. Forcément la problématique de la canne i koz a mwin. Mi koné que néna un aspect historique et patrimonial. Tout ce qui touche à mon histoire et mon patrimoine, mi lé sensible.”
Frédéric Maillot est allé à la rencontre des agriculteurs ce lundi matin devant la préfecture. Le nouveau député de la sixième circonscription de La Réunion souhaite faire entendre les inquiétudes des planteurs au Palais Bourbon.
“Mi décolle pou ce soir. Mi sera le porte-parole des planteurs que m’a la rencontré aujourd’hui. Et nou sa war avec l’ensemble des parlementaires réunionnais et peut-être même des autres Outre-Mer comment nou défend nout ban frères planteurs”, assure-t-il.
Frédéric Maillot ajoute : “Mwin lé mwin mêm issu d’une famille d’agriculteurs dans le Sud. Forcément la problématique de la canne i koz a mwin. Mi koné que néna un aspect historique et patrimonial. Tout ce qui touche à mon histoire et mon patrimoine, mi lé sensible.”