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Crise canne : « La convention ne sera pas signée vendredi »

L'intersyndicale fait le point sur les négociations nocturnes ce jeudi en préfecture. Il n'y a toujours pas d'accord entre Tereos et les planteurs de canne.

Ecrit par SF - RL - BS – le jeudi 07 juillet 2022 à 20H35

La convention canne ne sera pas signée de si tôt, assurent les syndicats. Ils affirment que les négociations n’ont pas abouti à cause d’un bras de fer entre le géant du sucre et l’Etat. Ils déplorent l’attitude de Tereos et espèrent que la venue des ministres demain pourra enfin le pousser à plus soutenir la filière.

« Tereos est en conflit avec l’Etat. Il entre en opposition avec l’Etat« , explique Pierre-Emmanuel Thonon, co-président du Comité paritaire de la canne et du sucre. « La seule proposition de Tereos est de mettre 300.000 euros sur la canne type. Elle passerait de 0,375 à 0,575 euro« , ajoute-t-il avant de conclure, « Tereos est toujours dans ce dénigrement envers nous. »

Mélasse et bagasse

« Albioma a augmenté son plafond, il peut passer de 700.000 euros à 1,4 million avec une fibre à 16,50 jusqu’à 17,50« , explique-t-il. « On a un point bloquant avec les rhumiers au niveau du partage de la richesse« , précise-t-il avant d’ajouter, « on a expliqué que dans la convention, tout serait sur un partage équitable ! »

La canne longue machine

C’est la revendication principale des agriculteurs, un prix-plancher pour s’assurer qu’ils rentreront dans leurs frais au terme de la campagne sucrière. « On peut rattraper jusqu’à 9,2 de richesse pour un prix de 30 euros. Demain, on va voir si on peut descendre le plafond de 9,2 à 9. À 9 de richesse, on est aujourd’hui payé à 16 euros, on pourrait être à 30 euros, demain. »

« Les négociations sont pas faciles. Tereos et l’Etat est en conflit. La convention ne sera pas signée demain non plus ! On est en train de batailler pour amener le point de richesse au niveau le plus bas« , confirme Dominique Clain, président de l’UPNA 974.

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