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Crimée : Vote massif des électeurs en faveur du rattachement à la Russie

Comme prévu, la Crimée à dit hier « oui » à la Russie, à 93%, d’après un sondage de sortie des urnes. Si des scènes de liesses ont éclaté à Simferopol et à Sebastopol suite à ce vote, le ton monte côté occidentale. Les résultats officiels du référendum en Crimée doivent être annoncés « lundi matin au plus tard », […]

Ecrit par S.I – le lundi 17 mars 2014 à 09H04

Comme prévu, la Crimée à dit hier « oui » à la Russie, à 93%, d’après un sondage de sortie des urnes. Si des scènes de liesses ont éclaté à Simferopol et à Sebastopol suite à ce vote, le ton monte côté occidentale.

Les résultats officiels du référendum en Crimée doivent être annoncés « lundi matin au plus tard », a annoncé le Premier ministre séparatiste Serguiï Axionov. Selon un tweet de ce dernier, la participation était de 73,4% deux heures avant la fermeture des bureaux de vote. La BBC rapporte que ce taux pourrait grimper à  80%.

 

Pour rappel, plus d’un million et demi d’électeurs étaient invités à se rendre dans les isoloirs. Dès lundi, la Crimée demandera officiellement son rattachement à la Russie. Dans le même temps la Douma, chambre basse du Parlement russe, est en train d’achever la préparation du projet de loi sur l’intégration de la Crimée à la Russie.

À Bruxelles, les ministres européens des Affaires étrangères se réunissent à 07h30 GMT pour décider de sanctions à l’encontre de responsables russes impliqués dans l’intervention russe en Crimée.

 

Londres a qualifié le scrutin de « farce », suivi par Paris où Laurent Fabius a raillé un scrutin « sous la menace des forces d’occupation russes ».

 

En guise de représailles, le Royaume-Uni a menacé d’organiser un G7 en lieu et place du G8 prévu à Sotchi en juin prochain. L’idée d’une exclusion de la Russie du G8 a même été approuvée par les États-Unis, l’Allemagne, le Japon, la France, l’Italie et le Canada.

À Washington, la Maison Blanche a sans surprise rejeté le référendum et accusé Moscou d’actes « dangereux et déstabilisants ».

 

Les chefs d’État russe et américain ont convenu que « malgré les différences d’appréciation, il était nécessaire de chercher ensemble des moyens de stabiliser la situation en Ukraine », a indiqué le Kremlin, soulignant que l’entretien téléphonique avait eu lieu à l’initiative du président américain.

 

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