"Les revendications des grévistes sont irréalistes". Le directeur du Crédit Agricole affirme que les demandes des syndicats, dans le contexte de crise actuelle ne peuvent être satisfaites. "On ne peut pas en même temps augmenter les salaires, prévoir des embauches et revoir à la baisse les objectifs". Pierre Martin ajoute qu'une "proposition a été faite d'augmenter la masse salariale de 7% cette année, idem pour l'intéressement si le résultat est bon".
A la question concernant le dialogue difficile instauré depuis le début du conflit entre grévistes et direction, Pierre Martin répond que "certaines actions sont déplorables, sortir de son travail sous protection policière n'a rien de glorieux, idem pour un client qui s'est fait apostropher dans l'une de nos agences par les grévistes, il a porté plainte... Intimidations, menaces ou dégradations envers le personnel non gréviste, pas question de négocier dans ces conditions!".
Une nouvelle réunion doit avoir lieu aujourd'hui dans l'après midi avec les représentants syndicaux afin de trouver un ultime terrain d'entente. Le directeur est confiant, bien qu'il dise "ne pas avoir de boule de cristal pour prédire l'avenir".
Aujourd'hui, sur 600 employés que compte la banque verte, 24% de cet effectif est en grève depuis plusieurs semaines. Les agences fonctionnent normalement pour les usagers de la banque, seule une agence reste fermée sur les deux présentes à Mayotte.
A noter selon le directeur, qu'un salaire dit "de base" pour un agent d'accueil par exemple est de 34.000 voire 35.000€ brut annuel (sans primes, sans intéressement).
A la question concernant le dialogue difficile instauré depuis le début du conflit entre grévistes et direction, Pierre Martin répond que "certaines actions sont déplorables, sortir de son travail sous protection policière n'a rien de glorieux, idem pour un client qui s'est fait apostropher dans l'une de nos agences par les grévistes, il a porté plainte... Intimidations, menaces ou dégradations envers le personnel non gréviste, pas question de négocier dans ces conditions!".
Une nouvelle réunion doit avoir lieu aujourd'hui dans l'après midi avec les représentants syndicaux afin de trouver un ultime terrain d'entente. Le directeur est confiant, bien qu'il dise "ne pas avoir de boule de cristal pour prédire l'avenir".
Aujourd'hui, sur 600 employés que compte la banque verte, 24% de cet effectif est en grève depuis plusieurs semaines. Les agences fonctionnent normalement pour les usagers de la banque, seule une agence reste fermée sur les deux présentes à Mayotte.
A noter selon le directeur, qu'un salaire dit "de base" pour un agent d'accueil par exemple est de 34.000 voire 35.000€ brut annuel (sans primes, sans intéressement).