Tentes de randonnées dressées, bouteilles d'eau, t-shirts aux couleurs syndicales... Les trois personnes employées du Crédit Agricole qui ont entamé la grève de la faim hier semblent en bonne santé. Elles entrent donc dans leur deuxième jour d'action. Selon les syndicats, plus d'une centaine de personne est rassemblée ce matin devant l'agence de la banque située boulevard de la Providence.
Les négociations avec la direction ont repris ce matin avec autour de la table l'intersyndicale, des non-grévistes et la direction départementale du travail en tant que "médiateur".
Les négociations avec la direction ont repris ce matin avec autour de la table l'intersyndicale, des non-grévistes et la direction départementale du travail en tant que "médiateur".

Gilbert Lauret fait partie des personnes qui ont décidé de ne plus s'alimenter pour protester contre le "mépris de la direction envers ses employés. Ma décision de faire la grève de la faim a mûri dans mon esprit il y a environ une semaine mais je n'osai rien dire aux autres, finalement, quand j'en ai parlé, deux autres m'ont dit qu'ils étaient avec moi et allaient à leur tour entamer cette action".
Cela fait maintenant trois semaines que les employés sont en grève. Leurs revendications sont : 300 euros net d'augmentation de salaire ainsi qu'une prime d'intéressement sur le chiffre d'affaire et la requalification des contrats précaires en contrat à durée indéterminée (au nombre de 31).
Cela fait maintenant trois semaines que les employés sont en grève. Leurs revendications sont : 300 euros net d'augmentation de salaire ainsi qu'une prime d'intéressement sur le chiffre d'affaire et la requalification des contrats précaires en contrat à durée indéterminée (au nombre de 31).
