En ratant son penalty face à la Suisse, Killian Mbappé a visiblement sauvé des vies en France. Une étude portant sur la période du 23 mai au 13 août, consacrée au variant Delta, indique que les soirées à regarder l’Euro de football ont été l’un des facteurs de contamination les plus importants sur la période. Le taux de contamination a été multiplié par deux pour les moins de 40 ans durant la compétition.
Si l’élimination prématurée des Bleus avait été un manque à gagner pour les bars, ce n’est peut-être rien comparé aux résultats de l’étude ComCor. Les conclusions de cette étude menée par l'Institut Pasteur en partenariat avec la Caisse nationale de l'Assurance maladie (Cnam), Santé publique France et l'institut IPSOS est un nouveau coup dur pour certains chefs d’entreprises. C’est en effet par trois que le taux contamination a été multiplié chez les moins de 40 ans qui fréquentaient les bars.
Bars et discothèques pointés du doigt
Les endroits les plus à risques pour la contamination sont donc les lieux clos mal aérés, conclut le rapport. Cela inclut les bars, les discothèques, les soirées privées. Les restaurants n’ont pas montré de sur-risque, mais le Professeur Fontanet, en charge de l’étude, précise que l’été permettait l’ouverture des fenêtres.
Les transports sont également pointés du doigt pour un risque aggravé. Le métro augmente le risque de 20%, le train de 30%, la voiture partagée et le taxi de 50%. Les lieux de cultes, les lieux culturels et les commerces (exceptés ceux de proximité) ne présentent par contre pas de risques accrus.
Les enfants créent un sur-risque
Autre point sensible de cette étude, le rôle des enfants dans la transmission. L’étude ComCor démontre que la présence d’enfants chez les plus de 40 ans est un facteur de sur-risque d’infection. Plus l’enfant est jeune, plus le taux est élevé. Ainsi, le risque grimpe de 20% avec les lycéens, 30% pour les collégiens, 40% pour les primaires et atteint 90% pour les moins de 3 ans.
Aération et masques sont la clé
Cette étude sur le variant Delta confirme que le virus se transmet fortement par les aérosols, les nuages de particules émises lors de la respiration. Elle montre également que le variant Delta a un taux d’incubation plus court que les autres, passant de 5 à 4,3 jours. Ce qui accélère la chaîne de transmission.
En conclusion, cette étude montre l’importance de l’aération et du port du masque en intérieur. "Rien qu'une porte ouverte en intérieur sur un couloir, dans une salle de classe par exemple, c'est déjà quelque chose, même si c'est mieux d'ouvrir une fenêtre", a expliqué Arnaud Fontanet à l’AFP.
Cette étude a été menée sur la base de données de 12 634 personnes testées positives entre le 23 mai et le 13 août, et 5 560 personnes-témoins non infectées.
Si l’élimination prématurée des Bleus avait été un manque à gagner pour les bars, ce n’est peut-être rien comparé aux résultats de l’étude ComCor. Les conclusions de cette étude menée par l'Institut Pasteur en partenariat avec la Caisse nationale de l'Assurance maladie (Cnam), Santé publique France et l'institut IPSOS est un nouveau coup dur pour certains chefs d’entreprises. C’est en effet par trois que le taux contamination a été multiplié chez les moins de 40 ans qui fréquentaient les bars.
Bars et discothèques pointés du doigt
Les endroits les plus à risques pour la contamination sont donc les lieux clos mal aérés, conclut le rapport. Cela inclut les bars, les discothèques, les soirées privées. Les restaurants n’ont pas montré de sur-risque, mais le Professeur Fontanet, en charge de l’étude, précise que l’été permettait l’ouverture des fenêtres.
Les transports sont également pointés du doigt pour un risque aggravé. Le métro augmente le risque de 20%, le train de 30%, la voiture partagée et le taxi de 50%. Les lieux de cultes, les lieux culturels et les commerces (exceptés ceux de proximité) ne présentent par contre pas de risques accrus.
Les enfants créent un sur-risque
Autre point sensible de cette étude, le rôle des enfants dans la transmission. L’étude ComCor démontre que la présence d’enfants chez les plus de 40 ans est un facteur de sur-risque d’infection. Plus l’enfant est jeune, plus le taux est élevé. Ainsi, le risque grimpe de 20% avec les lycéens, 30% pour les collégiens, 40% pour les primaires et atteint 90% pour les moins de 3 ans.
Aération et masques sont la clé
Cette étude sur le variant Delta confirme que le virus se transmet fortement par les aérosols, les nuages de particules émises lors de la respiration. Elle montre également que le variant Delta a un taux d’incubation plus court que les autres, passant de 5 à 4,3 jours. Ce qui accélère la chaîne de transmission.
En conclusion, cette étude montre l’importance de l’aération et du port du masque en intérieur. "Rien qu'une porte ouverte en intérieur sur un couloir, dans une salle de classe par exemple, c'est déjà quelque chose, même si c'est mieux d'ouvrir une fenêtre", a expliqué Arnaud Fontanet à l’AFP.
Cette étude a été menée sur la base de données de 12 634 personnes testées positives entre le 23 mai et le 13 août, et 5 560 personnes-témoins non infectées.