Les commerçants des galeries marchandes des grands centres commerciaux ont dû baisser leur rideau dès le 6 avril 2021 dans le cadre des mesures de lutte contre le coronavirus. Celles des très grands centres avaient dû fermer dès le début du mois de mars.
Les acteurs du secteur économique se mobilisent aujourd'hui pour demander la réouverture de ces commerces, afin qu'ils ne soient pas obligés d'arrêter leur activité définitivement à cause des charges qui s'accumulent et du chiffre d'affaires nul depuis plusieurs semaines.
400 commerces sont actuellement fermés et ce sont 2.500 emplois directs ou indirects qui sont touchés. Les commerçants déplorent une perte d'une centaine de millions d'euros.
"Rouges" de colère
Le Conseil du commerce et du service de La Réunion est à l'origine de ce mouvement qui est un "cri d'alerte". "Cette opération des brassards rouges aurait pu s'appeler les brassards de la colère", explique Paul François, le président de l'organisme. "Notre but n'est pas de stigmatiser mais de sensibiliser les autorités, les élus et la population sur la conséquence catastrophique de la fermeture des galeries marchandes."
Le vice-président du CCSR, Christophe Vielle, déplore : "Il n'y a eu aucun cluster répertorié dans nos boutiques depuis le début de l'épidémie. Nous n'avons jamais failli dans le domaine sanitaire au niveau du respect des gestes barrières". Il ajoute : "Ces règles peuvent se comprendre sur le territoire hexagonal où l'on parle des centres commerciaux comme des lieux de vie. Fermer les commerces ici, c'est déplacer le problème."
Les acteurs du secteur économique se mobilisent aujourd'hui pour demander la réouverture de ces commerces, afin qu'ils ne soient pas obligés d'arrêter leur activité définitivement à cause des charges qui s'accumulent et du chiffre d'affaires nul depuis plusieurs semaines.
400 commerces sont actuellement fermés et ce sont 2.500 emplois directs ou indirects qui sont touchés. Les commerçants déplorent une perte d'une centaine de millions d'euros.
"Rouges" de colère
Le Conseil du commerce et du service de La Réunion est à l'origine de ce mouvement qui est un "cri d'alerte". "Cette opération des brassards rouges aurait pu s'appeler les brassards de la colère", explique Paul François, le président de l'organisme. "Notre but n'est pas de stigmatiser mais de sensibiliser les autorités, les élus et la population sur la conséquence catastrophique de la fermeture des galeries marchandes."
Le vice-président du CCSR, Christophe Vielle, déplore : "Il n'y a eu aucun cluster répertorié dans nos boutiques depuis le début de l'épidémie. Nous n'avons jamais failli dans le domaine sanitaire au niveau du respect des gestes barrières". Il ajoute : "Ces règles peuvent se comprendre sur le territoire hexagonal où l'on parle des centres commerciaux comme des lieux de vie. Fermer les commerces ici, c'est déplacer le problème."
Les demandes des acteurs du secteur
Paul François, président du CCSR, explique ce que les commerçants souhaitent : l'ouverture des commerces le 8 mai avec une scission en deux des deux grands centres commerciaux, et la possibilité d'afficher une jauge en temps réel qui permet aux clients de savoir s'ils peuvent entrer ou non.
Le monde économique vient soutenir l'opération
Le président de la CCIR, Ibrahim Patel, s'est aussi mobilisé pour les commerces des galeries marchandes : "Nous ne sommes pas responsables de la hausse du taux d'incidence. Un sondage dit que 26% des entreprises pensent à mettre la clé sous la porte dans les trois mois. Les entreprises sont aujourd'hui à bout de souffle et n'ont plus la capacité de rebondir !"
Le président du MEDEF, Didier Fauchard apporte aussi son soutien : "Il est urgent de lancer un cri d'alerte sinon ces commerces disparaîtront. C'est l'insertion des jeunes qui disparaît, c'est le chômage qui augmente."