Plusieurs cas de malades présentant les symptômes de la Covid avaient été détectés par les autorités sanitaires dans un cluster du centre hospitalier de Lannion dans les Côtes d’Armor. 79 cas avaient été identifiés le 13 mars dernier dont 8 porteurs de ce nouveau variant après séquençage.
Dans son communiqué publié lundi soir, la DGS indique que les premières analyses de ce nouveau variant « ne permettent de conclure ni à une gravité ni à une transmissibilité accrues par rapport au virus historique ».
En revanche, ce nouveau variant pourrait échapper aux tests dépistage classiques et une évaluation « est en cours » pour déterminer si les mutations de ce nouveau variant pourrait entraîner « un défaut de reconnaissance par les tests virologiques conduisant à un sous-diagnostic » reconnaît la DGS dans un document destiné aux soignants.
« Des investigations complémentaires sont également en cours afin d’évaluer l’impact de ces mutations sur la transmissibilité, la sévérité et le risque éventuel d’échappement immunitaire de ce nouveau variant », poursuit la Direction générale de la Santé.
L’apparition de variants n’a rien d’anormal puisque le virus acquiert au fil du temps des mutations afin d’assurer sa survie.
A ce stade, et en l’absence de données à ce jour concernant une éventuelle transmissibilité accrue de ce virus par rapport aux souches de 2020 et une éventuelle plus grande fréquence des formes sévères, l’analyse de risque réalisée par Santé Publique France et le Centre National de Référence Virus respiratoires classe cette souche comme « variant à suivre », précise la DGS.