Le président de la République s'est entretenu avec les élus des Outre-Mer jeudi soir. Emmanuel Macron était accompagné de Sébastien Lecornu, ministre des Outre-Mer et d'Olivier Véran, ministre des Solidarités et de la Santé. Il a fait le point sur l'évolution de l'épidémie dans les Outre-Mer où l'état d'urgence sanitaire est encore en vigueur et où des couvre-feux sont instaurés alors même que la métropole s'apprête à démarrer la désescalade des mesures de lutte contre le coronavirus.
Emmanuel Macron a souhaité réaffirmer les principes de solidarité nationale mais aussi de différenciation et d'adaptation des moyens selon les besoins spécifiques des territoires. Le gouvernement a donc fait plusieurs annonces pour La Réunion.
Une mission militaire à La Réunion
Celle-ci doit démarrer dès ce vendredi sur notre île. "Le service des Armées va venir au CHU pour voir la configuration du service", explique la directrice générale de l'Agence régionale de Santé. Cette opération de reconnaissance vise à faciliter le positionnement du service médical des Armées s'il "devait venir".
Martine Ladoucette précise que deux nouveaux lits de réanimation ont été armés à La Réunion pour faire face à l'augmentation constante des cas graves de coronavirus à La Réunion. La directrice de l'ARS ajoute qu'une nouvelle demande de renforts nationaux a été formulée pour faire face à une possible nouvelle recrudescence des entrées en réanimation si la hausse attendue se confirmait dans les prochains jours.
La mission annoncée par le président devrait pendant ce temps préparer au mieux une éventuelle arrivée du service médical des Armées. Cette visite pourrait permettre l'envoi de renforts humains ou la préparation d'un déploiement matériel à La Réunion si la dégradation de la situation sanitaire causée par l'épidémie de coronavirus l'exige.
Les élus demandent plus de moyens pour les hôpitaux
Les députés, les présidents des collectivités et le représentant des maires ont demandé la réévaluation du coefficient géographique qui permet de compenser les difficultés spécifiques des hôpitaux selon les régions et qui prend en compte notamment l'insularité ou le taux de pauvreté de la population.
Jean-Hugues Ratenon, député de La Réunion, estime qu'un rehaussement de deux ou trois points représenterait un apport financier important pour l'hôpital public sur l'île. "Cela réglerait le problème de nos hôpitaux", assure-t-il.
Huguette Bello déplore que le coefficient géographique n'a plus évolué depuis 2013. Elle rappelle qu'un cabinet d'études estime que le surcoût non pris en compte était estimé à 4 points, soit 16 millions d'euros.
Mais le gouvernement a repoussé le débat à l'année prochaine. Une décision commentée par Jean-Hugues Ratenon : "Ils nous renvoient à 2023. Mais ils ne seront plus là en 2023 !"
Vaccin sans ARN d'abord dans les Outre-Mer
Le gouvernement n'a pour l'instant communiqué ni la date de livraison, ni le nombre de doses qui seraient envoyées à La Réunion. Mais l'Elysée confirme que le vaccin produit par Novovax, première solution sans ARN, sera livré en priorité dans les Outre-Mer.
Emmanuel Macron souhaite ainsi apporter une réponse en priorité aux territoire ultramarins qui ont une couverture vaccinale moins forte que la métropole et ainsi rassurer les non-vaccinés qui auraient des inquiétudes.
Emmanuel Macron a souhaité réaffirmer les principes de solidarité nationale mais aussi de différenciation et d'adaptation des moyens selon les besoins spécifiques des territoires. Le gouvernement a donc fait plusieurs annonces pour La Réunion.
Une mission militaire à La Réunion
Celle-ci doit démarrer dès ce vendredi sur notre île. "Le service des Armées va venir au CHU pour voir la configuration du service", explique la directrice générale de l'Agence régionale de Santé. Cette opération de reconnaissance vise à faciliter le positionnement du service médical des Armées s'il "devait venir".
Martine Ladoucette précise que deux nouveaux lits de réanimation ont été armés à La Réunion pour faire face à l'augmentation constante des cas graves de coronavirus à La Réunion. La directrice de l'ARS ajoute qu'une nouvelle demande de renforts nationaux a été formulée pour faire face à une possible nouvelle recrudescence des entrées en réanimation si la hausse attendue se confirmait dans les prochains jours.
La mission annoncée par le président devrait pendant ce temps préparer au mieux une éventuelle arrivée du service médical des Armées. Cette visite pourrait permettre l'envoi de renforts humains ou la préparation d'un déploiement matériel à La Réunion si la dégradation de la situation sanitaire causée par l'épidémie de coronavirus l'exige.
Les élus demandent plus de moyens pour les hôpitaux
Les députés, les présidents des collectivités et le représentant des maires ont demandé la réévaluation du coefficient géographique qui permet de compenser les difficultés spécifiques des hôpitaux selon les régions et qui prend en compte notamment l'insularité ou le taux de pauvreté de la population.
Jean-Hugues Ratenon, député de La Réunion, estime qu'un rehaussement de deux ou trois points représenterait un apport financier important pour l'hôpital public sur l'île. "Cela réglerait le problème de nos hôpitaux", assure-t-il.
Huguette Bello déplore que le coefficient géographique n'a plus évolué depuis 2013. Elle rappelle qu'un cabinet d'études estime que le surcoût non pris en compte était estimé à 4 points, soit 16 millions d'euros.
Mais le gouvernement a repoussé le débat à l'année prochaine. Une décision commentée par Jean-Hugues Ratenon : "Ils nous renvoient à 2023. Mais ils ne seront plus là en 2023 !"
Vaccin sans ARN d'abord dans les Outre-Mer
Le gouvernement n'a pour l'instant communiqué ni la date de livraison, ni le nombre de doses qui seraient envoyées à La Réunion. Mais l'Elysée confirme que le vaccin produit par Novovax, première solution sans ARN, sera livré en priorité dans les Outre-Mer.
Emmanuel Macron souhaite ainsi apporter une réponse en priorité aux territoire ultramarins qui ont une couverture vaccinale moins forte que la métropole et ainsi rassurer les non-vaccinés qui auraient des inquiétudes.