L'usine ne produira pas le vaccin (la substance active sera produite en Allemagne) mais s'occupera du remplissage des flacons, de leur contrôle, de leur conditionnement et enfin de leur congélation.
D'ici la fin du mois, ce sera au fabricant suédois Recipharm de débuter la mise en flacon du vaccin produit par Moderna, dans son usine de Monts (Indre-et-Loire). En juin, et si le vaccin allemand Curevac reçoit son homologation européenne, Fareva se chargera de la mise en flacon des sérums dans son usine de Pau (Pyrénées-Atlantiques) et de Val-de-Rueil (Eure).
Enfin, ce sera au tour de Sanofi d'entrer dans la danse à partir de septembre pour conditionner le vaccin Janssen de Johnson & Johnson sur son site de Marcy-l'Etoile (Rhône), tout en continuant de développer son propre projet de vaccin à ARN contre la Covid-19. En cas d'essais concluants, le groupe pharmaceutique français pourrait assurer l'ensemble de sa production en France, une première depuis le début de la crise sanitaire.
Dans un entretien accordé au JDD, la ministre déléguée chargée de l'Industrie, Agnès Pannier-Runacher, a indiqué qu'au-delà de l'accélération de la campagne de vaccination souhaitée par l'exécutif, c'était la question de l'indépendance sanitaire de la France qui était en jeu. "La crise du Covid-19 a révélé à quel point trente ans de désindustrialisation dans le secteur de la pharmacie ont réduit l’outil disponible (...) C’est tout notre tissu pharmaceutique qui est à reconstruire", a-t-elle confié au Journal du Dimanche.
D'ici la fin du mois, ce sera au fabricant suédois Recipharm de débuter la mise en flacon du vaccin produit par Moderna, dans son usine de Monts (Indre-et-Loire). En juin, et si le vaccin allemand Curevac reçoit son homologation européenne, Fareva se chargera de la mise en flacon des sérums dans son usine de Pau (Pyrénées-Atlantiques) et de Val-de-Rueil (Eure).
Enfin, ce sera au tour de Sanofi d'entrer dans la danse à partir de septembre pour conditionner le vaccin Janssen de Johnson & Johnson sur son site de Marcy-l'Etoile (Rhône), tout en continuant de développer son propre projet de vaccin à ARN contre la Covid-19. En cas d'essais concluants, le groupe pharmaceutique français pourrait assurer l'ensemble de sa production en France, une première depuis le début de la crise sanitaire.
Dans un entretien accordé au JDD, la ministre déléguée chargée de l'Industrie, Agnès Pannier-Runacher, a indiqué qu'au-delà de l'accélération de la campagne de vaccination souhaitée par l'exécutif, c'était la question de l'indépendance sanitaire de la France qui était en jeu. "La crise du Covid-19 a révélé à quel point trente ans de désindustrialisation dans le secteur de la pharmacie ont réduit l’outil disponible (...) C’est tout notre tissu pharmaceutique qui est à reconstruire", a-t-elle confié au Journal du Dimanche.