Le 11 janvier dernier, une employée de 23 ans travaillant dans une animalerie de Hong-Kong vendant des hamsters, des lapins et des chinchillas, tombe malade. Les symptômes : un mal de gorge et de la toux.
Bien que doublement vaccinée contre le Covid, elle est dépistée positive au variant Delta quatre jours plus tard.
Le 12 janvier, une femme qui était venue dans l’animalerie avec sa fille trois jours plus tôt et qui avait parlé avec l’employée, tombe à son tour malade. Puis c’est au tour de son mari et de sa fille. Chacun des membres de la famille était vacciné.
Devant autant d'éléments troublants, les autorités sanitaires hong-kongaises décident de mener une enquête épidémiologique dans le magasin et procèdent à 125 prélèvements nasopharyngés chez 69 hamsters, 42 lapins et 14 cobayes. Sept tests reviennent positifs au SARS-CoV-2.
D’autres prélèvements sur des hamsters dans l’entrepôt permettent de découvrir que 7 des 16 hamsters étaient positifs tandis que 5 autres avaient des anticorps.
Les hamsters présents dans l’entrepôt avaient été importés quelques jours plus tôt des Pays-Bas.
Un séquençage génomique complet du virus a été réalisé à partir des prélèvements effectués sur les trois personnes et sur les hamsters infectés de l’animalerie et de l’entrepôt. Les séquences retrouvées chez les hamsters sont très proches, mais non identiques, ce qui suggère qu’une transmission entre animaux a eu lieu pendant un certain temps.
Selon les chercheurs de l’université de Hong Kong, "l’analyse génétique suggère fortement que l’employée et la mère ont indépendamment acquis l’infection à partir de hamsters de l’animalerie, plutôt que l’une ait infecté l’autre". Ces résultats indiquent donc qu’il s’est au moins produit deux transmissions indépendantes du virus de hamsters aux humains.
Hong Kong a décidé d’abattre environ 2 000 hamsters
En outre, dans la mesure où le mari ne s’est pas rendu dans l’animalerie, cela suggère que le SARS-CoV-2 qui circulait chez les hamsters a été responsable d’au moins une transmission interhumaine, la femme ayant contaminé son mari.
Les résultats, qui ont été publiés sur la prestigieuse plateforme Research Square du groupe Lancet, attestent pour la première fois d’une transmission du variant Delta du SARS-CoV-2 entre hamsters de compagnie, puis du saut du virus du hamster à l’homme, puis de la propagation du virus entre humains.
Des cas de transmission du SARS-CoV-2 de l’homme à différentes espèces animales, dont des animaux de compagnie (chiens, chats, furets), ont déjà été décrits. Jusqu’à présent, le seul exemple de transmission de l’homme à l’animal puis de l’animal à l’homme, avait été observé chez le vison d’élevage.
Suite à cet incident, Hong Kong a décidé d’abattre environ 2 000 hamsters.
Bien que doublement vaccinée contre le Covid, elle est dépistée positive au variant Delta quatre jours plus tard.
Le 12 janvier, une femme qui était venue dans l’animalerie avec sa fille trois jours plus tôt et qui avait parlé avec l’employée, tombe à son tour malade. Puis c’est au tour de son mari et de sa fille. Chacun des membres de la famille était vacciné.
Devant autant d'éléments troublants, les autorités sanitaires hong-kongaises décident de mener une enquête épidémiologique dans le magasin et procèdent à 125 prélèvements nasopharyngés chez 69 hamsters, 42 lapins et 14 cobayes. Sept tests reviennent positifs au SARS-CoV-2.
D’autres prélèvements sur des hamsters dans l’entrepôt permettent de découvrir que 7 des 16 hamsters étaient positifs tandis que 5 autres avaient des anticorps.
Les hamsters présents dans l’entrepôt avaient été importés quelques jours plus tôt des Pays-Bas.
Un séquençage génomique complet du virus a été réalisé à partir des prélèvements effectués sur les trois personnes et sur les hamsters infectés de l’animalerie et de l’entrepôt. Les séquences retrouvées chez les hamsters sont très proches, mais non identiques, ce qui suggère qu’une transmission entre animaux a eu lieu pendant un certain temps.
Selon les chercheurs de l’université de Hong Kong, "l’analyse génétique suggère fortement que l’employée et la mère ont indépendamment acquis l’infection à partir de hamsters de l’animalerie, plutôt que l’une ait infecté l’autre". Ces résultats indiquent donc qu’il s’est au moins produit deux transmissions indépendantes du virus de hamsters aux humains.
Hong Kong a décidé d’abattre environ 2 000 hamsters
En outre, dans la mesure où le mari ne s’est pas rendu dans l’animalerie, cela suggère que le SARS-CoV-2 qui circulait chez les hamsters a été responsable d’au moins une transmission interhumaine, la femme ayant contaminé son mari.
Les résultats, qui ont été publiés sur la prestigieuse plateforme Research Square du groupe Lancet, attestent pour la première fois d’une transmission du variant Delta du SARS-CoV-2 entre hamsters de compagnie, puis du saut du virus du hamster à l’homme, puis de la propagation du virus entre humains.
Des cas de transmission du SARS-CoV-2 de l’homme à différentes espèces animales, dont des animaux de compagnie (chiens, chats, furets), ont déjà été décrits. Jusqu’à présent, le seul exemple de transmission de l’homme à l’animal puis de l’animal à l’homme, avait été observé chez le vison d’élevage.
Suite à cet incident, Hong Kong a décidé d’abattre environ 2 000 hamsters.