La France a accordé vendredi une autorisation temporaire pour la mise sur le marché des traitements à base d'anticorps monoclonaux, ceux-là même qui avaient été administrés à Donald Trump en novembre dernier lorsqu'il avait lui aussi été contaminé par le Covid-19. A l'époque, nombre d'experts avaient mis en doute la réalité de l'efficacité du traitement.
La France va recevoir des dizaines de milliers de doses d'ici la mi-mars, a indiqué jeudi le ministre de la Santé Olivier Veran.
Le médicament autorisé est fabriqué par le laboratoire américain Eli Lilly pour les formes symptomatiques légères à modérées de Covid-19 chez les adultes non hospitalisés à risque élevé de formes graves. Il contient des anticorps monoclonaux, c'est-à-dire des molécules fabriquées en laboratoire qui sont des copies de celles naturellement produites par notre organisme en cas d’agression virale pour combattre l'infection.
La France va recevoir des dizaines de milliers de doses d'ici la mi-mars, a indiqué jeudi le ministre de la Santé Olivier Veran.
Le médicament autorisé est fabriqué par le laboratoire américain Eli Lilly pour les formes symptomatiques légères à modérées de Covid-19 chez les adultes non hospitalisés à risque élevé de formes graves. Il contient des anticorps monoclonaux, c'est-à-dire des molécules fabriquées en laboratoire qui sont des copies de celles naturellement produites par notre organisme en cas d’agression virale pour combattre l'infection.
"Quelque 83 centres hospitaliers ont déjà reçu des milliers [de doses] de ce traitement, qui pourra commencer à être administré avec prudence initialement dans un cadre hospitalier pour des patients âgés de 80 ans et plus, ou qui ont des troubles de l’immunité", a précisé Olivier Veran.
Une note de la Direction Générale de la Santé précise cependant que l’efficacité du traitement n’est pas démontrée contre les variants sud-africain et brésilien du SARS-CoV-2, ce qui restreindrait son intérêt à La Réunion surtout touchée par le variant sud-africain. Il semble toutefois être efficace contre le variant britannique.
D'autres experts sont bien moins optimistes et soulignent la faiblesse des études cliniques sur le médicament et regrettent les pressions politiques en vue de la mise sur le marché de ce type de médicaments à base d'anticorps monoclonaux