Dans un communiqué publié le 8 janvier dernier, le laboratoire Pfizer avait indiqué que leur vaccin était bien efficace contre les deux variants, aussi bien sud-africain qu'anglais.
Mais selon une étude préliminaire publiée par des médecins sud-africains ce 19 janvier, ces derniers nous apprennent que le variant sud-africain serait "largement résistant aux anticorps neutralisants provoqués en réponse à une infection par des souches en circulation précédemment".
Comme rapporté par Var-Matin, les craintes viennent surtout de la mutation E484K, située sur la protéine Spike, et partagée par les deux variants précités. "Des tests en laboratoire ont déjà montré que cette mutation semblait capable de diminuer la reconnaissance du virus par les anticorps, et donc sa neutralisation", écrit le quotidien régional.
De ce fait, le risque de réinfection par le variant sud-africain serait important. Un variant qui aurait des "implications sur l'efficacité des vaccins", car ces derniers sont basés principalement sur une réponse immunitaire à la protéine Spike.
Les auteurs de l'étude appellent à identifier de nouvelles cibles pour ces vaccins, moins sujettes aux mutations que la protéine Spike.
Trevor Bedford, du centre de recherche Fred Hutch basé à Seattle, a indiqué sur Twitter que si les résultats de l'étude sud-africaine étaient confirmées, un nouveau calendrier de production des vaccins ainsi que les étapes réglementaires devraient être déterminé afin d'adapter la souche utilisée dans le vaccin.
Mais selon une étude préliminaire publiée par des médecins sud-africains ce 19 janvier, ces derniers nous apprennent que le variant sud-africain serait "largement résistant aux anticorps neutralisants provoqués en réponse à une infection par des souches en circulation précédemment".
Comme rapporté par Var-Matin, les craintes viennent surtout de la mutation E484K, située sur la protéine Spike, et partagée par les deux variants précités. "Des tests en laboratoire ont déjà montré que cette mutation semblait capable de diminuer la reconnaissance du virus par les anticorps, et donc sa neutralisation", écrit le quotidien régional.
De ce fait, le risque de réinfection par le variant sud-africain serait important. Un variant qui aurait des "implications sur l'efficacité des vaccins", car ces derniers sont basés principalement sur une réponse immunitaire à la protéine Spike.
Les auteurs de l'étude appellent à identifier de nouvelles cibles pour ces vaccins, moins sujettes aux mutations que la protéine Spike.
Trevor Bedford, du centre de recherche Fred Hutch basé à Seattle, a indiqué sur Twitter que si les résultats de l'étude sud-africaine étaient confirmées, un nouveau calendrier de production des vaccins ainsi que les étapes réglementaires devraient être déterminé afin d'adapter la souche utilisée dans le vaccin.
Important new study by Wibmer et al (https://t.co/q6150ahSCz) of neutralization by convalescent sera on wildtype vs 501Y.V2 variant viruses circulating in South Africa. It shows that mutations present in 501Y.V2 result in reduced neutralization capacity. 1/10
— Trevor Bedford (@trvrb) January 20, 2021