Le Premier ministre vient de nous annoncer le confinement de 16 départements pendant au moins un mois. Fort heureusement, La Réunion n'est pas concernée. Le COVID-19 dure maintenant depuis plus d'un an déjà et le bilan est loin d'être satisfaisant. Les Français, les Réunionnais sont usés, mais ils prennent leur mal en patience. Il le faut bien. La progression de l'épidémie s'accélère et en vérité, la situation sanitaire échappe finalement à tous, y compris au Gouvernement malgré tous ses efforts et sa bonne volonté.
C'est vrai que je ne suis pas d'accord avec les méthodes ni avec les arbitrages employés à tort par le Gouvernement, notamment sur les masques, le nombre de doses reçus dans l'île ou encore la répartition très largement insuffisante de l'enveloppe du Plan de relance pour La Réunion. Et si 81% des Français sont mécontents de l'action du Gouvernement dans la gestion de la crise du COVID, c'est parce que la campagne de vaccination n'est pas encore aujourd'hui un franc succès et que les Français de Métropole et d'Outre-mer considèrent que tout ce qui devrait être mis en place ou décidé de bon pour
eux ne va pas suffisamment vite. Tout cela saute aux yeux et ce qui est en cause, ce n'est pas tel ou tel ministre, tel ou tel élu, mais la lourdeur incroyable des procédures administratives dans notre pays, les enfermements hiérarchiques et corporatistes, un langage et un fonctionnement ultratechnocratiques y compris par temps de crise alors que l'humain est en situation de péril. Voilà la cause de notre mal français qui n'échappe pas à La Réunion, un mal qui ronge notre démocratie, freine les vocations politiques auprès de notre jeunesse et décourage le goût d’entreprendre.
La France ne redeviendra un grand pays que grâce à ses territoires, que grâce à une décentralisation réelle d'un côté et à un pouvoir central qui ne se préoccupe que du régalien de l'autre. Et c'est très exactement ce que ne prévoit pas la prochaine loi 4D ! Le Gouvernement assure que la crise sanitaire a permis à l'Etat de consacrer la règle de l'approche territoriale. Mais s'il s'agit pour le Gouvernement d'ordonner l'exécution de ses décisions aux Préfets en mettant les élus locaux et les parlementaires conviés pour l'occasion devant le fait accompli, où est la concertation, où est la réelle expression de la
décentralisation, de la citoyenneté, du principe constitutionnel de subsidiarité ? Nous marchons sur la tête et nous nous laissons trop dicter nos actions par des procédures trop rigoristes, situées à des années lumière de la réalité de la vie quotidienne et des besoins des Français, des Réunionnais, ce qui revient littéralement à tuer l'esprit de la loi.
Un an après la crise du COVID, une réforme sur la gouvernance des ARS en général s'impose dont celle de La Réunion en particulier. Pourquoi ? Parce qu'il est essentiel d'éradiquer par tous moyens le COVID grâce à une gestion adaptée, volontaire et efficace. Dans un contexte où l'on ne parle que de COVID depuis un an, je n'oublie pas l'épidémie de dengue qui s'installe
malheureusement elle aussi durablement dans l'île et dont les chiffres sont inquiétants. Là encore, nous avons besoin de compétences et de co-gestion locales. Sur la dengue, où en sommes-nous exactement ? Quels sont les progrès effectués ? Quelles sont les pistes à suivre ? Quelle est la feuille de route ? En tant que Parlementaire réunionnais, je pose la question aux autorités préfectorales et à l'ARS.
Avec le COVID, nous nous sommes habitués à vivre au jour le jour depuis plus d'un an. Une dure réalité qui frappe directement les jeunes qui se sentent aujourd'hui désorientés. La seule lueur au bout du tunnel est la vaccination.
Avec le COVID, les temps qui s'annoncent sont sans doute encore difficiles, mais sans notre jeunesse réunionnaise, il n'y a plus d'avenir du tout. Dans les campagnes de vaccination, dans toutes les attentions en matière de formation et de bien-être, les jeunes doivent être notre priorité absolue.
C'est vrai que je ne suis pas d'accord avec les méthodes ni avec les arbitrages employés à tort par le Gouvernement, notamment sur les masques, le nombre de doses reçus dans l'île ou encore la répartition très largement insuffisante de l'enveloppe du Plan de relance pour La Réunion. Et si 81% des Français sont mécontents de l'action du Gouvernement dans la gestion de la crise du COVID, c'est parce que la campagne de vaccination n'est pas encore aujourd'hui un franc succès et que les Français de Métropole et d'Outre-mer considèrent que tout ce qui devrait être mis en place ou décidé de bon pour
eux ne va pas suffisamment vite. Tout cela saute aux yeux et ce qui est en cause, ce n'est pas tel ou tel ministre, tel ou tel élu, mais la lourdeur incroyable des procédures administratives dans notre pays, les enfermements hiérarchiques et corporatistes, un langage et un fonctionnement ultratechnocratiques y compris par temps de crise alors que l'humain est en situation de péril. Voilà la cause de notre mal français qui n'échappe pas à La Réunion, un mal qui ronge notre démocratie, freine les vocations politiques auprès de notre jeunesse et décourage le goût d’entreprendre.
La France ne redeviendra un grand pays que grâce à ses territoires, que grâce à une décentralisation réelle d'un côté et à un pouvoir central qui ne se préoccupe que du régalien de l'autre. Et c'est très exactement ce que ne prévoit pas la prochaine loi 4D ! Le Gouvernement assure que la crise sanitaire a permis à l'Etat de consacrer la règle de l'approche territoriale. Mais s'il s'agit pour le Gouvernement d'ordonner l'exécution de ses décisions aux Préfets en mettant les élus locaux et les parlementaires conviés pour l'occasion devant le fait accompli, où est la concertation, où est la réelle expression de la
décentralisation, de la citoyenneté, du principe constitutionnel de subsidiarité ? Nous marchons sur la tête et nous nous laissons trop dicter nos actions par des procédures trop rigoristes, situées à des années lumière de la réalité de la vie quotidienne et des besoins des Français, des Réunionnais, ce qui revient littéralement à tuer l'esprit de la loi.
Un an après la crise du COVID, une réforme sur la gouvernance des ARS en général s'impose dont celle de La Réunion en particulier. Pourquoi ? Parce qu'il est essentiel d'éradiquer par tous moyens le COVID grâce à une gestion adaptée, volontaire et efficace. Dans un contexte où l'on ne parle que de COVID depuis un an, je n'oublie pas l'épidémie de dengue qui s'installe
malheureusement elle aussi durablement dans l'île et dont les chiffres sont inquiétants. Là encore, nous avons besoin de compétences et de co-gestion locales. Sur la dengue, où en sommes-nous exactement ? Quels sont les progrès effectués ? Quelles sont les pistes à suivre ? Quelle est la feuille de route ? En tant que Parlementaire réunionnais, je pose la question aux autorités préfectorales et à l'ARS.
Avec le COVID, nous nous sommes habitués à vivre au jour le jour depuis plus d'un an. Une dure réalité qui frappe directement les jeunes qui se sentent aujourd'hui désorientés. La seule lueur au bout du tunnel est la vaccination.
Avec le COVID, les temps qui s'annoncent sont sans doute encore difficiles, mais sans notre jeunesse réunionnaise, il n'y a plus d'avenir du tout. Dans les campagnes de vaccination, dans toutes les attentions en matière de formation et de bien-être, les jeunes doivent être notre priorité absolue.