
Dès l'annonce de la mise au point d'un vaccin "efficace à 90%" par deux laboratoires américain et allemand, associés pour l'occasion, la question s'est posée de connaître la date à laquelle les vaccins seraient disponibles à La Réunion.
La publication du communiqué hier par les laboratoires Pfizer et BioNTech ne signifie pas que le vaccin est d'ores et déjà disponible. Plusieurs étapes restent à franchir.
Il faut d'abord aller au terme de la phase 3 de l'essai. Ensuite, les deux sociétés estiment pouvoir soumettre une autorisation d'utilisation d'urgence la troisième semaine de novembre auprès de l'Agence américaine des produits alimentaires et médicamenteux (FDA), si l'innocuité du traitement est confirmée d'ici là. Et c'est la FDA qui devra trancher si le vaccin est sûr et efficace et donner l'autorisation de mise sur le marché.
Depuis l'arrivée de l'épidémie du Covid-19, la FDA a mis en place des processus d'accréditation beaucoup plus rapides et il se dit qu'elle pourrait se prononcer avant la fin de l'année.
Parallèlement, il faudra une validation européenne par le biais de l'Agence européenne des médicaments (EMA). Là aussi, les procédures ont été accélérées et on peut raisonnablement envisager une autorisation d'utilisation, si tous les résultats continuent à être positifs et présentent toutes les garanties de sécurité, avant la fin de l'année.
La présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen avait d'ailleurs indiqué par le passé miser sur un premier vaccin début 2021. Sans que l'on sache pour le moment si le premier vaccin à être disponible sera celui de Pfizer et BioNTech ou celui d'un autre laboratoire.
Si toutes ces autorisations sont obtenues, les premières doses de vaccin pourraient donc être disponibles dès la fin de l'année, mais plus probablement début 2021, puisque Pfizer et BioNTech ont annoncé que, grâce à des levées de fonds internationales et à des accords de pré-réservation, ils ont pu mettre en place le processus industriel de fabrication de leur vaccin en même temps qu'ils travaillaient à son élaboration.
Fin octobre, les deux sociétés ont annoncé pouvoir fournir jusqu'à 100 millions de doses dans le monde d'ici fin 2020, et environ 1,3 milliard d'ici fin 2021.
L'Union européenne a d'ores et déjà précommandé 200 millions de doses, avec une option pour cent millions de doses supplémentaires, qui seront répartis équitablement entre tous les pays de l'UE.
Il est fort probable que dans ce contexte, chaque département français recevra son quota de vaccins et que La Réunion en fera partie.
Reste à savoir qui sera vacciné en premier, puisqu'il n'y aura pas suffisamment de vaccins pour tout le monde au début.
Dans un document provisoire mis en ligne lundi et soumis à consultation publique auprès des principaux acteurs de la vaccination (du 9 au 30 novembre), la Haute autorité de santé (HAS) écrit ne pas vouloir "instaurer une obligation de vaccination". Fin juillet, elle indiquait que "les professionnels de santé et du médico-social de première ligne", ainsi que "les personnes à risque de formes graves qui paient le plus lourd tribut en termes d’hospitalisation et de décès (personnes âgées de plus 65 ans et celles présentant une comorbidité)" seraient prioritaires.
La publication du communiqué hier par les laboratoires Pfizer et BioNTech ne signifie pas que le vaccin est d'ores et déjà disponible. Plusieurs étapes restent à franchir.
Il faut d'abord aller au terme de la phase 3 de l'essai. Ensuite, les deux sociétés estiment pouvoir soumettre une autorisation d'utilisation d'urgence la troisième semaine de novembre auprès de l'Agence américaine des produits alimentaires et médicamenteux (FDA), si l'innocuité du traitement est confirmée d'ici là. Et c'est la FDA qui devra trancher si le vaccin est sûr et efficace et donner l'autorisation de mise sur le marché.
Depuis l'arrivée de l'épidémie du Covid-19, la FDA a mis en place des processus d'accréditation beaucoup plus rapides et il se dit qu'elle pourrait se prononcer avant la fin de l'année.
La présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen avait d'ailleurs indiqué par le passé miser sur un premier vaccin début 2021. Sans que l'on sache pour le moment si le premier vaccin à être disponible sera celui de Pfizer et BioNTech ou celui d'un autre laboratoire.
Si toutes ces autorisations sont obtenues, les premières doses de vaccin pourraient donc être disponibles dès la fin de l'année, mais plus probablement début 2021, puisque Pfizer et BioNTech ont annoncé que, grâce à des levées de fonds internationales et à des accords de pré-réservation, ils ont pu mettre en place le processus industriel de fabrication de leur vaccin en même temps qu'ils travaillaient à son élaboration.
Fin octobre, les deux sociétés ont annoncé pouvoir fournir jusqu'à 100 millions de doses dans le monde d'ici fin 2020, et environ 1,3 milliard d'ici fin 2021.
L'Union européenne a d'ores et déjà précommandé 200 millions de doses, avec une option pour cent millions de doses supplémentaires, qui seront répartis équitablement entre tous les pays de l'UE.
Il est fort probable que dans ce contexte, chaque département français recevra son quota de vaccins et que La Réunion en fera partie.
Reste à savoir qui sera vacciné en premier, puisqu'il n'y aura pas suffisamment de vaccins pour tout le monde au début.
Dans un document provisoire mis en ligne lundi et soumis à consultation publique auprès des principaux acteurs de la vaccination (du 9 au 30 novembre), la Haute autorité de santé (HAS) écrit ne pas vouloir "instaurer une obligation de vaccination". Fin juillet, elle indiquait que "les professionnels de santé et du médico-social de première ligne", ainsi que "les personnes à risque de formes graves qui paient le plus lourd tribut en termes d’hospitalisation et de décès (personnes âgées de plus 65 ans et celles présentant une comorbidité)" seraient prioritaires.