Depuis le 31 janvier, les voyageurs – y compris français- sans motifs impérieux en provenance d’un pays étranger extérieur à l’Union européenne étaient interdits d’entrée en France. Hier, le Conseil d’état a suspendu cette obligation la jugeant « disproportionnée d’exiger un motif impérieux aux Français qui souhaitent rentrer en France, car l’impact de ces déplacements est mineur sur la propagation de l’épidémie de Covid-19 ».
De plus « exiger un motif impérieux porte une atteinte disproportionnée au droit fondamental qu’a tout Français d’accéder à son pays ».
Un motif familial, sanitaire ou professionnel impérieux est cependant toujours exigé pour les déplacements depuis ou vers les Antilles françaises. Il se justifie par « la volonté d’éviter les flux de touristes qui risqueraient d’aggraver la situation sanitaire sur place ».