Des chercheurs de l’université d’Edimbourg, en Ecosse, ont annoncé avoir identifié un quatrième variant du virus Covid-19.
L’Europe est surtout touchée actuellement par le variant anglais, dénommé B.1.1.7, tandis que notre zone de l’océan Indien, et en particulier l’Afrique du Sud, les Comores et Mayotte, est surtout impactée par un autre variant dénommé « sud-africain ». Tous ces variants sont certes plus contagieux que la version originale du Covid-19 mais ils présentent l’avantage, selon les laboratoires pharmaceutiques, de rester malgré tout sensibles aux vaccins.
Ce ne serait malheureusement pas le cas de ce nouveau variant découvert récemment par ces chercheurs écossais. Connu sous le nom de B.1.525, on en a déjà recensé 39 cas au Royaume-Uni, 35 au Danemark, 29 au Nigeria, 10 aux États-Unis, et… 5 en France. Ainsi que dans 8 autres pays, mais dans une proportion plus faible.
Problème : ce nouveau variant aurait subi la même mutation génétique que ses « cousins » sud-africain et brésilien qui le rend plus apte à pénétrer dans les cellules et donc à contaminer l’hôte, mais avec cette particularité qu’il serait lui insensible aux vaccins actuellement présents sur le marché.
Heureusement que les laboratoires ont annoncé être en mesure de fabriquer en moins de deux mois un nouveau vaccin si d’aventure un variant venait à résister aux premières versions. Nul doute que les chercheurs sont déjà à pied d’oeuvre…
Par ailleurs, le fait que les instances européennes aient récemment annoncé qu’elles simplifieraient la procédure en vue de l’obtention de l’accord de mise sur le marché des nouvelles versions de vaccins développées pour les adapter à des souches résistantes devrait aussi accélérer leur apparition sur le marché.