Le laboratoire pharmaceutique israélien Oramed, via sa filiale Oravax, doit lancer début août son premier essai clinique pour un vaccin pris par voie orale.
Les vaccins en comprimés sont particulièrement intéressants pour les pays en développement car ils peuvent être pris à température ambiante, ne nécessitent pas de personnel soignant pour les administrer et facilitent grandement le transport des doses, un problème dans des pays à la logistique sommaire.
Dans les pays développés, ils pourraient convaincre de se faire vacciner toutes les personnes ayant peur des piqures.
Autre avantage : le vaccin Oravax serait plus résistant que les autres aux variants car il cible trois protéines structurelles du Covid-19, là où la plupart des vaccins autorisés actuellement, comme Pfizer ou AstraZeneca, sont basés sur la seule protéine Spike, ce qui les rend moins efficaces au fil du temps car cette protéine mute.
Selon un récent sondage, près de 19 millions d’Américains qui ne veulent pas se faire vacciner accepteraient de le faire sous forme de comprimé si l’option existait.