"Pour la majorité des entreprises, rien ne va changer", indique la CPME. Mais encore une fois, "ce sont les ERP et activités de loisirs en soirée qui seront les premiers impactés".
Services du soir en suspens
Avec un couvre-feu effectif dès 21h, les gérants des bars et restaurants sont nombreux à envisager de sacrifier le service du soir.
“On n’a pas encore pris de décision définitive, mais un service gastronomique avant 21h nous semble difficilement réalisable. Les clients n’auront pas le temps d'apprécier les produits. Nous allons fonctionner le midi, et pour le soir, nous avons fait un test le 1er janvier et le constat est là", assure gérant d’un restaurant gastronomique de Cilaos.
Annulations en série
Alors que l'établissement affichait au départ complet, le service du soir a enregistré 50% d'annulation. Même constat le lendemain. "On comprend le contexte de crise, mais ces mesures sont brutales pour les professionnels. C’est usant et démoralisant", exprime-t-il.
D’autres restaurateurs ont tout de même décidé de conserver les deux services, malgré une inévitable perte du chiffre d’affaires.
"Nous nous organisons et nous nous réorganisons depuis deux ans maintenant. Nous sommes déçus par la mise en place de la jauge mais maintenons le service du soir, qui débutera plus tôt pour se terminer à l’heure", confie Benoît Vantaux, gérant d’un restaurant à Saint-Pierre.
Le restaurateur s’attend aux mêmes conséquences que lors du précédent couvre-feu : “Nous savons qu’il va y avoir des pertes, en termes de quantité de clients mais aussi en termes de vente. Les gens sont plus pressés, ne prennent par exemple plus d’entrée ni de dessert”, explique-t-il.
Pour l’UMIH, un couvre-feu à 22h00 aurait été préférable, mais la situation sanitaire actuelle impose de nouvelles mesures. “Nous aurions souhaité plutôt 22h. Le couvre-feu à 21h permet tout de même d’effectuer un service du soir, qui démarre un peu plus tôt”, indique le président de l'Union des métiers et des industries de l'hôtellerie, Patrick Serveaux.
Des aides attendues
Pour tous les professionnels touchés par cette mesure, la baisse du chiffre d'affaires, en particulier en cette période de vacances scolaires, est importante. Les démarches sont en cours pour que les aides appliquées lors des précédentes vagues (FSN, PGE, fonds régionaux, concours bancaires et mesures d'assouplissement des organismes sociaux et fiscaux) soient reconduites.
Les aides apportées en faveur des entreprises seront étudiées lors des prochaines réunions de travail avec la cellule de crise économique, indique la Chambre de Commerce et d’Industrie.
Services du soir en suspens
Avec un couvre-feu effectif dès 21h, les gérants des bars et restaurants sont nombreux à envisager de sacrifier le service du soir.
“On n’a pas encore pris de décision définitive, mais un service gastronomique avant 21h nous semble difficilement réalisable. Les clients n’auront pas le temps d'apprécier les produits. Nous allons fonctionner le midi, et pour le soir, nous avons fait un test le 1er janvier et le constat est là", assure gérant d’un restaurant gastronomique de Cilaos.
Annulations en série
Alors que l'établissement affichait au départ complet, le service du soir a enregistré 50% d'annulation. Même constat le lendemain. "On comprend le contexte de crise, mais ces mesures sont brutales pour les professionnels. C’est usant et démoralisant", exprime-t-il.
D’autres restaurateurs ont tout de même décidé de conserver les deux services, malgré une inévitable perte du chiffre d’affaires.
"Nous nous organisons et nous nous réorganisons depuis deux ans maintenant. Nous sommes déçus par la mise en place de la jauge mais maintenons le service du soir, qui débutera plus tôt pour se terminer à l’heure", confie Benoît Vantaux, gérant d’un restaurant à Saint-Pierre.
Le restaurateur s’attend aux mêmes conséquences que lors du précédent couvre-feu : “Nous savons qu’il va y avoir des pertes, en termes de quantité de clients mais aussi en termes de vente. Les gens sont plus pressés, ne prennent par exemple plus d’entrée ni de dessert”, explique-t-il.
Pour l’UMIH, un couvre-feu à 22h00 aurait été préférable, mais la situation sanitaire actuelle impose de nouvelles mesures. “Nous aurions souhaité plutôt 22h. Le couvre-feu à 21h permet tout de même d’effectuer un service du soir, qui démarre un peu plus tôt”, indique le président de l'Union des métiers et des industries de l'hôtellerie, Patrick Serveaux.
Des aides attendues
Pour tous les professionnels touchés par cette mesure, la baisse du chiffre d'affaires, en particulier en cette période de vacances scolaires, est importante. Les démarches sont en cours pour que les aides appliquées lors des précédentes vagues (FSN, PGE, fonds régionaux, concours bancaires et mesures d'assouplissement des organismes sociaux et fiscaux) soient reconduites.
Les aides apportées en faveur des entreprises seront étudiées lors des prochaines réunions de travail avec la cellule de crise économique, indique la Chambre de Commerce et d’Industrie.