(Courrier des Lecteurs) Agressions sexuelles: Les étudiantes ont toutes une boule au ventre
Aujourd’hui nous nous levons avec une boule au ventre. Une fois de plus une étudiante a été victime d’une agression sexuelle au sein du campus universitaire du Moufia. A cet endroit-là même où une autre d’entre nous a été violée. Que faut-il donc qu’il se passe pour que notre chère administration universitaire se […]
Ecrit par . – le vendredi 11 mai 2018 à 14H08
Aujourd’hui nous nous levons avec une boule au ventre.
Une fois de plus une étudiante a été victime d’une agression sexuelle au sein du campus universitaire du Moufia. A cet endroit-là même où une autre d’entre nous a été violée.
Que faut-il donc qu’il se passe pour que notre chère administration universitaire se décide enfin à faire quelque chose pour nous, les enfants de la République dont elle a la charge?
La coupe est pleine et le petit jeu malsain des pouvoirs antagonistes à l’université qui se rejettent la responsabilité les un sur les autres ne passe plus.
Monsieur le Président de l’Université plus prompt à défiler dans tous les cocktails de la place plutôt que de s’enquérir des problèmes primaires de l’institution dont il a la charge, semble avoir démissionné de sa compétence de police administrative sur le campus.
Nous sommes très tristes que les guerres intestines politiques des pouvoirs au sein de l’Université et la mascarade de la gouvernance actuelle se soit assise sur l’intérêt des étudiants qui devrait être le premier moteur du pilotage universitaire. Les organisations étudiantes ne sont pas en reste dans cette gabegie. Ces dernières s’entredéchirent inlassablement pour des bribes d’un soit disant pouvoir qu’elles n’auront malheureusement jamais.
Pour preuve le simulacre d’élection qui s’est déroulé il y a quelques mois où les arrangements de derrière la cuisine ont permis à l’UNEF de remporter tranquillement une élection pipée d’avance par des intérêts troubles.
Que dire de la vie associative universitaire qui se meurt dans l’inaction d’un Stéphane Maillot qui a gangrené, avec l’aval de tout le monde, des décennies de travail parties en fumée sur l’autel de ses intérêts personnels, motivé par un désir un peu trop précipité de devenir une figure politique de la Réunion.
Face à l’urgence de la situation, nous attendons des mesures claires et radicales de la part du Président de l’Université pour que ce climat de terreur cesse sur le campus.
Nous nous réservons le droit de faire bientôt une conférence de presse pour aller plus loin dans la descriptions des nombreuses dérives qui frappent notre Université de la Réunion.