Le frère et le cousin de Valère Narayanin sont bien connus de la justice. C'était à son tour de passer devant la cour d’appel ce jeudi pour se défendre de faits de violence avec usage d’arme et menaces sur son employé.
Les faits remontent à novembre 2018 à Sainte-Suzanne. Valère Naranayin est gérant de la discothèque Discopoly’s à côté de laquelle se trouvent également une crèche, des bureaux, et un parking. Suite à une série de vols dans les voitures du parking, il souhaite s’assurer que le gardien de nuit fait bien son travail. L’ayant vu s’assoupir à plusieurs reprises, il voit cette fois-ci, que son employé dort à nouveau. "J’ai attendu pour voir combien de temps il dormait. J’étais dans mon bureau. J’ai entendu un cri puis rien. Ensuite j’ai vu les gendarmes arriver", raconte Valère Naranayin. Condamné en première instance à 150 jours-amendes de 10 euros et actuellement en procédure devant les prud’hommes, il explique n’avoir jamais touché le gardien.
Mais la version de l’employé est tout autre. "Je travaille pour monsieur depuis 1993. Avant, j’étais plus jeune, je pouvais travailler autant. Mais maintenant travailler du lundi au dimanche, c’est trop difficile", explique-t-il devant les magistrats. Pourtant Valère Naranayin n’est pas jugé pour les mauvaises conditions de travail de son employé. Il est poursuivi pour avoir, cette nuit de novembre 2018, roué l’homme de coups puis de s’être emparé d’un banc de la crèche. Un banc que la victime se serait pris en pleine figure, fracturant sa mâchoire et cassant ses dents. "Il était saoul et m’a menacé de mort et m’a traité de sale comorien. Ce n’était pas la première fois qu’il me menaçait de mort", raconte-t-il.
Pour le chef d’entreprise, il s’agit de la part de la victime, d’une façon de lui soutirer de l’argent. Il demande en effet, devant les prud’hommes, une somme de 250.000 euros.
L’avocat général a néanmoins rappelé les cinq condamnations sur le casier judiciaire de Valère Naranayin et a requis une peine plus lourde : six mois de prison avec sursis, une obligation de soins, et une interdiction d’activité de gérance pendant cinq ans. La décision de la cour d’appel sera rendue le 28 janvier.
Les faits remontent à novembre 2018 à Sainte-Suzanne. Valère Naranayin est gérant de la discothèque Discopoly’s à côté de laquelle se trouvent également une crèche, des bureaux, et un parking. Suite à une série de vols dans les voitures du parking, il souhaite s’assurer que le gardien de nuit fait bien son travail. L’ayant vu s’assoupir à plusieurs reprises, il voit cette fois-ci, que son employé dort à nouveau. "J’ai attendu pour voir combien de temps il dormait. J’étais dans mon bureau. J’ai entendu un cri puis rien. Ensuite j’ai vu les gendarmes arriver", raconte Valère Naranayin. Condamné en première instance à 150 jours-amendes de 10 euros et actuellement en procédure devant les prud’hommes, il explique n’avoir jamais touché le gardien.
Mais la version de l’employé est tout autre. "Je travaille pour monsieur depuis 1993. Avant, j’étais plus jeune, je pouvais travailler autant. Mais maintenant travailler du lundi au dimanche, c’est trop difficile", explique-t-il devant les magistrats. Pourtant Valère Naranayin n’est pas jugé pour les mauvaises conditions de travail de son employé. Il est poursuivi pour avoir, cette nuit de novembre 2018, roué l’homme de coups puis de s’être emparé d’un banc de la crèche. Un banc que la victime se serait pris en pleine figure, fracturant sa mâchoire et cassant ses dents. "Il était saoul et m’a menacé de mort et m’a traité de sale comorien. Ce n’était pas la première fois qu’il me menaçait de mort", raconte-t-il.
Pour le chef d’entreprise, il s’agit de la part de la victime, d’une façon de lui soutirer de l’argent. Il demande en effet, devant les prud’hommes, une somme de 250.000 euros.
L’avocat général a néanmoins rappelé les cinq condamnations sur le casier judiciaire de Valère Naranayin et a requis une peine plus lourde : six mois de prison avec sursis, une obligation de soins, et une interdiction d’activité de gérance pendant cinq ans. La décision de la cour d’appel sera rendue le 28 janvier.