
Alors que le préfet et les chambres consulaires (chambres de commerce, d'agriculture et des métiers) ont annoncé des mesures pour indemniser les commerçants victimes des délestages, des questions demeurent sur les conditions ouvrant droit à ces dédommagements. Jean-Michel Piron, le gérant d'un hôtel-restaurant situé sur le bord de mer de Saint-Pierre, a identifié des dommages divers et variés.
S'il n'a pas encore défini exactement le préjudice pour ce qui concerne le matériel, il évalue à environ 6.000 euros les pertes directes en chiffre d'affaires car, dit-il, "j'ai été dans l'obligation de fermer le snack et des clients ont quitté l'hôtel car il n'y avait plus de climatisation".
Par ailleurs le préjudice concerne également des denrées périssables qui ont dû être jetées. Enfin, Jean-Michel Piron aurait eu des dégâts "électriques", notamment concernant l'informatique. Il semble convaincu que cela est dû à une surtension puisque dit-il, "ça sentait le brûlé." Le gérant attend donc de voir quels seront les critères pris en compte pour calculer les indemnisations. Pour l'heure, il constitue son dossier qu'il va envoyer à la CCI, ainsi qu'une copie à EDF.
Et les particuliers ?
Pour Daisy Pineau, porte-parole du collectif des Réunionnais en colère (Crec), c'est une première avancée pour les professionnels, "une bonne chose" dit-elle. Néanmoins, si le collectif va se rapprocher de la CCI pour transmettre certains dossiers qu'ils ont déjà établis pour des professionnels, ils n'ont pas l'intention d'en rester là.
Nous allons continuer à nous battre pour les Réunionnais, souligne la porte-parole. Elle pense notamment "aux particuliers qui ont également eu des préjudices." Elle rappelle d'ailleurs que les particuliers ont cinq jours pour faire leurs déclarations de sinistre auprès des assureurs. Le Préfet a pour sa part effectué une demande de mise en place d'un fonds de secours au Conseil Général.
S'il n'a pas encore défini exactement le préjudice pour ce qui concerne le matériel, il évalue à environ 6.000 euros les pertes directes en chiffre d'affaires car, dit-il, "j'ai été dans l'obligation de fermer le snack et des clients ont quitté l'hôtel car il n'y avait plus de climatisation".
Par ailleurs le préjudice concerne également des denrées périssables qui ont dû être jetées. Enfin, Jean-Michel Piron aurait eu des dégâts "électriques", notamment concernant l'informatique. Il semble convaincu que cela est dû à une surtension puisque dit-il, "ça sentait le brûlé." Le gérant attend donc de voir quels seront les critères pris en compte pour calculer les indemnisations. Pour l'heure, il constitue son dossier qu'il va envoyer à la CCI, ainsi qu'une copie à EDF.
Et les particuliers ?
Pour Daisy Pineau, porte-parole du collectif des Réunionnais en colère (Crec), c'est une première avancée pour les professionnels, "une bonne chose" dit-elle. Néanmoins, si le collectif va se rapprocher de la CCI pour transmettre certains dossiers qu'ils ont déjà établis pour des professionnels, ils n'ont pas l'intention d'en rester là.
Nous allons continuer à nous battre pour les Réunionnais, souligne la porte-parole. Elle pense notamment "aux particuliers qui ont également eu des préjudices." Elle rappelle d'ailleurs que les particuliers ont cinq jours pour faire leurs déclarations de sinistre auprès des assureurs. Le Préfet a pour sa part effectué une demande de mise en place d'un fonds de secours au Conseil Général.