Il n'a pas tiré mais serait à l'origine du conflit aurait mené une expédition punitive contre la victime. Le 6 mai 2019 au Port, vers 10h, un père de famille d'une trentaine d'années perdait la vie, tué par arme à feu. Déjà bien connu de la justice, il était en conflit avec un groupe d’individus depuis quelques temps. Une rivalité entre deux familles, en quelques sortes.
Ce jour-là, quatre hommes sont interpellés. Parmi eux, le tireur et son cousin. Si le tireur reconnaît les faits mais affirme avoir été attaqué par la victime armée d’un couteau, le cousin minimise sa participation. Or la veille, c’est ce cousin qui s’était rendu au domicile de la famille de la victime et avait tiré plusieurs fois dans le portail de la maison. C’est ensuite ce même fusil qui a été utilisé le lendemain. Pour l'avocat général, c'est lui le "commanditaire" qui même de prison, donnerait des ordres à des petites mains. Trop de risque de réitération de violences selon elle s'il est mis en liberté en attendant son procès.
Hier, c'était ce que le jeune homme incarcéré depuis mai, demandait devant la chambre d’instruction. Mais les faits tels qu’ils se présentent, ne jouent pas en sa faveur. Le conflit serait né d’un différend entre le détenu et la victime. Un différend mêlé dans des trafics de drogues et des paris sportifs. Les versions des protagonistes sur le déroulement de la journée du 6 mai sont divergentes et confuses. Quant au détenu, il compte cinq mentions sur son casier judiciaire, dont violence avec arme. "Des condamnations anciennes", rappelle son avocate. Elles datent en effet de 2003 à 2007.
Son intention ce jour-là : "Faire peur, pas faire de mal". La présidente de l’audience lui répond : "Quand on prend un fusil, on prend le risque de prendre la vie". Son rôle dans l'assassinat de la victime parait bien trop importante pour le laisser sortir; d'autant plus que la tension entre les deux familles serait encore très palpable.
La chambre d’instruction a donc décidé de le maintenir en détention.
Ce jour-là, quatre hommes sont interpellés. Parmi eux, le tireur et son cousin. Si le tireur reconnaît les faits mais affirme avoir été attaqué par la victime armée d’un couteau, le cousin minimise sa participation. Or la veille, c’est ce cousin qui s’était rendu au domicile de la famille de la victime et avait tiré plusieurs fois dans le portail de la maison. C’est ensuite ce même fusil qui a été utilisé le lendemain. Pour l'avocat général, c'est lui le "commanditaire" qui même de prison, donnerait des ordres à des petites mains. Trop de risque de réitération de violences selon elle s'il est mis en liberté en attendant son procès.
Hier, c'était ce que le jeune homme incarcéré depuis mai, demandait devant la chambre d’instruction. Mais les faits tels qu’ils se présentent, ne jouent pas en sa faveur. Le conflit serait né d’un différend entre le détenu et la victime. Un différend mêlé dans des trafics de drogues et des paris sportifs. Les versions des protagonistes sur le déroulement de la journée du 6 mai sont divergentes et confuses. Quant au détenu, il compte cinq mentions sur son casier judiciaire, dont violence avec arme. "Des condamnations anciennes", rappelle son avocate. Elles datent en effet de 2003 à 2007.
Son intention ce jour-là : "Faire peur, pas faire de mal". La présidente de l’audience lui répond : "Quand on prend un fusil, on prend le risque de prendre la vie". Son rôle dans l'assassinat de la victime parait bien trop importante pour le laisser sortir; d'autant plus que la tension entre les deux familles serait encore très palpable.
La chambre d’instruction a donc décidé de le maintenir en détention.