
Les responsables syndicaux n'en reviennent toujours pas. Ils ont trouvé aujourd'hui dans leurs boites mail un courrier de Nassimah Dindar les informant qu'elle n'approuvait pas l'accord conclu hier au sein du CASDIS, le conseil d'administration du SDIS.
Cet accord, trouvé après plus d'une heure et demie de discussions entre les conseillers généraux représentant le département et les syndicats, prévoyait un non-remboursement par les pompiers des sommes indûment perçues depuis des années. Bruno Mamindy-Pajany, le président délégué du SDIS, avait pris la parole à la sortie de la réunion pour assurer aux pompiers avoir trouvé des solutions. "Sur la perte de salaire (liée à la revendication du pouvoir d'achat ndlr), nous allons mettre en place des primes légales. En attendant, nous allons demander à la payeuse départementale un mois de délai, le temps de trouver la meilleure solution", avait-il ajouté (cliquer ici pour lire l'article de Julien Delarue).
Tout le monde était reparti content. Patatras, le lendemain, c'est à dire aujourd'hui, Nassimah Dindar, présidente de droit du SDIS, revenait sur les décisions prises à l'unanimité la veille : D'accord pour effacer la dette des pompiers, mais pas question de s'engager sur des primes compensatrices pour l'avenir. Tout juste aurait-elle consenti à demander des analyses juridiques pour valider les différentes options disponibles.
Ce faisant, la présidente du département a discrédité et ridiculisé l'ensemble de ses élus siégeant au CASDIS, à commencer par Bruno Mamindy-Pajany, le président délégué, et Robert Nativel, l'élu délégué aux ressources humaines, qui avaient annoncé à, tous les micros et devant toutes les caméras de télévision l'accord troucvé "à l'unanimité".
La colère est également grande du côté des syndicats où l'on évoque une grève de l'ensemble des sapeurs-pompiers à partir de lundi. Une décision définitive sera prise dans la journée de demain.
Cet accord, trouvé après plus d'une heure et demie de discussions entre les conseillers généraux représentant le département et les syndicats, prévoyait un non-remboursement par les pompiers des sommes indûment perçues depuis des années. Bruno Mamindy-Pajany, le président délégué du SDIS, avait pris la parole à la sortie de la réunion pour assurer aux pompiers avoir trouvé des solutions. "Sur la perte de salaire (liée à la revendication du pouvoir d'achat ndlr), nous allons mettre en place des primes légales. En attendant, nous allons demander à la payeuse départementale un mois de délai, le temps de trouver la meilleure solution", avait-il ajouté (cliquer ici pour lire l'article de Julien Delarue).
Tout le monde était reparti content. Patatras, le lendemain, c'est à dire aujourd'hui, Nassimah Dindar, présidente de droit du SDIS, revenait sur les décisions prises à l'unanimité la veille : D'accord pour effacer la dette des pompiers, mais pas question de s'engager sur des primes compensatrices pour l'avenir. Tout juste aurait-elle consenti à demander des analyses juridiques pour valider les différentes options disponibles.
Ce faisant, la présidente du département a discrédité et ridiculisé l'ensemble de ses élus siégeant au CASDIS, à commencer par Bruno Mamindy-Pajany, le président délégué, et Robert Nativel, l'élu délégué aux ressources humaines, qui avaient annoncé à, tous les micros et devant toutes les caméras de télévision l'accord troucvé "à l'unanimité".
La colère est également grande du côté des syndicats où l'on évoque une grève de l'ensemble des sapeurs-pompiers à partir de lundi. Une décision définitive sera prise dans la journée de demain.