C’est la première fois dans le département qu’un forum se consacre exclusivement sur le dispositif de validation des acquis de l’expérience. Le rendez-vous de l’emploi se tenait jusqu’en début d’après-midi à la Rivière Saint-Louis, sur le site habituel d’Expo-Bois.
L’attente était grande. A 9h précise, une bonne centaine de demandeurs d’emploi – dont la plupart ont entre 30 à 40 ans – ont franchi les grilles du hall où 17 stands informatifs les attendaient. Une présence en nombre des partenaires, saluée par Boum Seume Bounnhoseng, directeur de l’agence Pôle Emploi de Saint-Louis.
Les stands de Pôle Emploi évidemment, mais aussi ceux de la Région (pour sa compétence en matière de formation), la Chambre de métiers, l’AFPAR, l’Education nationale et les autres organismes certificateurs et de formations ont été visités toute la journée.
Fier de cette initiative inédite, le directeur de Pôle emploi de Saint-Louis y voit l’occasion de munir ces centaines de demandeurs d’une « employabilité potentiellement plus élevée dans un marché frappé par la crise économique ». Sans titre professionnel ou sans diplôme, ce public spécifique a l’opportunité de « renaître » en « validant trois années d’expérience », ajoute-t-il.
Ce forum avait pour but d’apporter l’information sur le parcours à respecter pour espérer valider ces années de travail. « Les personnes viennent d’abord s’informer de leur éligibilité au dispositif. La deuxième étape, qu’on appelle le deuxième livret, consiste en la formalisation de la mise en valeur de ces expériences auprès d’un organisme certificateur comme l’AFPAR. Pour ceux dont la validation ne peut être totale, ils peuvent aussi trouver des organismes de formation, qui les mèneront vers la VAE ».
Une brochette quasi exhaustive de métiers étaient représentés ce matin à la Rivière Saint-Louis, y compris ceux de l’aide à la personne, secteur en plein essor mais peu valorisé. Ce forum en appelle d’autres, dans d’autres communes, dans un but affiché par le directeur d’agence de Pôle emploi d’élargir le schéma de « face à face entre un conseiller et un demandeur mais aussi de partager l’information pour un plus grand nombre ».