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Coup de fusil à Saint-André : le domicile de l’auteur perquisitionné

C’est le procureur de la République en personne selon les riverains, qui a conduit la perquisition. Celle-ci a débuté vers 18h00 et s’est conclue une heure plus tard. Une bien longue perquisition en tout cas…

Ecrit par Jismy Ramoudou – le mardi 23 septembre 2008 à 21H52

Le coup de fusil tiré par l’avocat Philippe Cressen, sur un riverain, à Bras-des-Chevrettes, à Saint-André, aurait pu connaître un épilogue bien plus grave. Mais, le coup de feu de cet homme de loi, ne surprend personne au chemin Couturier.
i[“Il ne voulait pas que la mairie bétonne devant chez lui. Pour le faire, la municipalité aurait dû acheter son terrain au prix fort”]i, raconte une riveraine. i[“C’est ainsi qu’il a pris le quartier en otage. Plusieurs personnes ont essayé de lui expliquer la nécessité de faire bétonner notre chemin”. ]i
i[“Le maire Eric Fruteau, et son premier adjoint, Jo Bédier, se sont même déplacés. Ils ont tenté de discuter avec lui, mais ça n’a pas marché”]i, regrette une autre Saint-Andréenne.
i[“Nous avons fait signer une pétition contre son attitude, nous lui avons demandé les papiers qui confirment qu’il est bien le propriétaire du terrain, il nous a répondu qu’il les a perdus”.]i
Au fil des années, le climat n’a cessé de se détériorer au chemin Couturier. Plusieurs faits graves ont été signalés, un enfant a été menacé, deux employés communaux ont été victimes de la colère de cet avocat, des plaintes ont été déposées,i[ “mais il n’y a eu aucune suite”. ]i
Hier soir, le maire de Saint-André, Eric Fruteau s’est à nouveau rendu au chemin Couturier. Une présence qui a rassuré et fait plaisir aux riverains.i[ “Il est reparti un peu avant le début de la perquisition”. ]i
L’arrestation de Philippe Cressen, avocat, va sans doute délier des langues. Il faut s’attendre au dépôt de nouvelles plaintes. i[“Les gens avaient peur de lui, c’est pour ça qu’ils ne voulaient pas se plaindre”.]i
Hier soir, ils ont été nombreux à assister à la perquisition, et ce malgré la présence de l’avocat.
Une perquisition qui a duré une heure. Une durée surprenante pour une affaire de coup de feu, et ce même s’il a été tiré par un avocat. Que cherchaient les forces de l’ordre? L’ont-ils trouvé?
L’enquête qui s’est ouverte hier matin, devrait apporter des réponses précises à ces interrogations, surtout à celles des Saint-Andréens du chemin Couturier.

 

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