Le discours de François Hollande hier à Villognon (Charente), a été écourté en raison d’une détonation qui a retenti après qu’un gendarme a tiré accidentellement.
Après le coup de feu, François Hollande est resté silencieux quelques secondes. « J’espère qu’il n’y a rien de grave », a demandé le chef de l’Etat. Se voulant rassurant, il a levé la main quelques secondes plus tard, ajoutant « je ne pense pas ».
L’auteur de ce coup de feu, un gendarme tireur d’élite du peloton spécialisé de protection de la gendarmerie de Poitiers, était posté à une centaine de mètres du chef de l’État. C’est lors de son changement de position qu’il a accidentellement appuyé sur la détente, blessant deux personnes.
S’exprimant peu après, le Préfet de la Charente, Pierre N’Gahane, a indiqué que leurs jours ne sont pas en danger.
Malgré ces tirs, le président de la République n’a pas été exfiltré par le service de sécurité. Selon la version de l’Élysée, les services de sécurité savaient ce qui s’était passé à l’extérieur. Constatant qu’il n’y avait aucun risque pour François Hollande, le GSPR (groupe de sécurité du président de la République), a donc estimé que ce dernier pouvait continuer son discours.
[Un coup de feu accidentel pendant le discours d…]urlblank:http://www.dailymotion.com/video/x5diabw_un-coup-de-feu-accidentel-pendant-le-discours-d-hollande-fait-deux-blesses-en-charente_news by [LeHuffPost]urlblank:http://www.dailymotion.com/LeHuffPost