Costa Mediterranea. C’est le nom du paquebot qui sera en croisière la saison prochaine dans l’océan Indien. "Un bateau plus grand, plus confortable pour les clients", annonce Georges Azouze, le président de la compagnie Costa Croisières, à La Réunion cette semaine pour le lancement de la campagne d’ouverture de la saison 2019/20.
D'une longueur de 292 mètres, ce navire mis en service en 2003 vient remplacer le Costa Victoria. Il peut transporter jusqu'à 2680 passagers pour 897 membres d’équipage. Le tout avec "de multiples possibilités de distractions", souligne Georges Azouze, précisant que le circuit de 14 jours reste le même : La Réunion - l’Ile Maurice - les Seychelles - Madagascar.
Autre nouveauté pour notre île : la compagnie compte mettre en place la redistribution des surplus alimentaires via des associations humanitaires, par l’intermédiaire de la banque alimentaire. "C‘est une démarche entamée en 2018 et débutée en Italie. Cela nous a permis de redistribuer 100.000 repas sur un an. On souhaite la mettre en place dès le mois d’octobre à La Réunion", indique le président, la démarche étant encore en cours de concrétisation. "C’est une action qui a du cœur. Ceux qui n’ont pas de moyen ont aussi le droit de découvrir la gastronomie".
La compagnie assure d’ailleurs s’inscrire dans un cercle vertueux. "Nous sommes très impliqués dans la lutte contre le gaspillage. Nous nous sommes engagés à réduire de 50% le gaspillage à l’horizon 2020", met-il en avant.
Une clientèle péi importante
Alors que les paquebots sont une source importante de pollution, le président de la compagnie insiste aussi sur la mise en service en octobre prochain du Costa Smeralda, premier paquebot fonctionnant au GNL (gaz naturel liquéfié). "Cela réduit de 25% les émissions de CO2 et ne dégage pas de soufre", indique-t-il. Un deuxième du même type sera livré en 2021. De quoi redorer l'image de la compagnie ternie par le naufrage du Costa Concordia en 2012.
Mais ces deux bateaux ne sont pour l’instant pas programmés sur le circuit océan indien. Il faudra donc attendre avant d'espérer voir ces bateaux nouvelle génération accoster au Port. Et pour ce qui est des escales sur notre île justement, Georges Azouze tient à souligner : "On s'est beaucoup cherchés au sujet des nuitées à La Réunion. De mon côté, je continue à pousser pour allonger le temps d'escale".
Depuis le lancement de ses croisières dans l’Océan indien, il y a une dizaine d'années, la compagnie n’a cessé de renforcer sa présence dans la zone. Si la dernière saison a été marquée par le mouvement des gilets jaunes, avec un bateau dérouté vers Maurice - et toutes les complications qui s’en sont suivies, un bien "mauvais souvenir" pour le président – la saison a tout de même été "remarquable".
Et c'est un peu grâce aux Réunionnais. "Sans la clientèle réunionnaise, on aurait eu des difficultés à mettre en place ces croisières dans l’océan Indien, les Réunionnais représentent un pourcentage important de passagers", assure le président. Et d'ajouter : "il y a un potentiel de développement très important".
D'une longueur de 292 mètres, ce navire mis en service en 2003 vient remplacer le Costa Victoria. Il peut transporter jusqu'à 2680 passagers pour 897 membres d’équipage. Le tout avec "de multiples possibilités de distractions", souligne Georges Azouze, précisant que le circuit de 14 jours reste le même : La Réunion - l’Ile Maurice - les Seychelles - Madagascar.
Autre nouveauté pour notre île : la compagnie compte mettre en place la redistribution des surplus alimentaires via des associations humanitaires, par l’intermédiaire de la banque alimentaire. "C‘est une démarche entamée en 2018 et débutée en Italie. Cela nous a permis de redistribuer 100.000 repas sur un an. On souhaite la mettre en place dès le mois d’octobre à La Réunion", indique le président, la démarche étant encore en cours de concrétisation. "C’est une action qui a du cœur. Ceux qui n’ont pas de moyen ont aussi le droit de découvrir la gastronomie".
La compagnie assure d’ailleurs s’inscrire dans un cercle vertueux. "Nous sommes très impliqués dans la lutte contre le gaspillage. Nous nous sommes engagés à réduire de 50% le gaspillage à l’horizon 2020", met-il en avant.
Une clientèle péi importante
Alors que les paquebots sont une source importante de pollution, le président de la compagnie insiste aussi sur la mise en service en octobre prochain du Costa Smeralda, premier paquebot fonctionnant au GNL (gaz naturel liquéfié). "Cela réduit de 25% les émissions de CO2 et ne dégage pas de soufre", indique-t-il. Un deuxième du même type sera livré en 2021. De quoi redorer l'image de la compagnie ternie par le naufrage du Costa Concordia en 2012.
Mais ces deux bateaux ne sont pour l’instant pas programmés sur le circuit océan indien. Il faudra donc attendre avant d'espérer voir ces bateaux nouvelle génération accoster au Port. Et pour ce qui est des escales sur notre île justement, Georges Azouze tient à souligner : "On s'est beaucoup cherchés au sujet des nuitées à La Réunion. De mon côté, je continue à pousser pour allonger le temps d'escale".
Depuis le lancement de ses croisières dans l’Océan indien, il y a une dizaine d'années, la compagnie n’a cessé de renforcer sa présence dans la zone. Si la dernière saison a été marquée par le mouvement des gilets jaunes, avec un bateau dérouté vers Maurice - et toutes les complications qui s’en sont suivies, un bien "mauvais souvenir" pour le président – la saison a tout de même été "remarquable".
Et c'est un peu grâce aux Réunionnais. "Sans la clientèle réunionnaise, on aurait eu des difficultés à mettre en place ces croisières dans l’océan Indien, les Réunionnais représentent un pourcentage important de passagers", assure le président. Et d'ajouter : "il y a un potentiel de développement très important".