C’est historique. Après 40 ans de lutte armée, la principale organisation terroriste corse, le Front de libération nationale de la Corse (FLNC), a annoncé hier dans un communiqué qu’elle déposait les armes.
« Il ne s’agit pas de la fin de l’histoire. Au contraire. Par ce geste d’aujourd’hui nous voulons offrir des perspectives nouvelles à notre marche vers la souveraineté », écrit le FLNC dans le communiqué.
« Il est temps de passer à une phase nouvelle : celle de la construction d’une force politique pour gouverner la Corse et la conduire à l’indépendance », ajoutent-ils, se basant sur les exemples basques, irlandais et kanaks pour justifier leur décision.
Le FLNC, dont le sigle est apparu le 6 mai 1976 après une première « nuit bleue » (série d’attentats), avait déjà et à plusieurs reprises, annoncé des trêves, mais c’est la première fois qu’elle parle de déposer les armes.
Les responsables de l’organisation terroriste demande à l’État de régler « la question des prisonniers et recherchés politiques » et de libérer ces derniers.