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Correctionnelle : Le « Pablo Escobar » réunionnais ? Pas vraiment non…

Quatre hommes étaient devant le tribunal correctionnel ce vendredi… Et il était temps. Les faits remontent à 2011 et n’ont rien de si flagrant qui pourrait justifier six ans de procédure. Cette bande de potes a « trafiquoté », selon la défense, du zamal et de l’Artane entre 2011 et 2012 à Saint-Benoît. Surveillé et mis sur […]

Ecrit par zinfos974 – le samedi 03 février 2018 à 07H49

Quatre hommes étaient devant le tribunal correctionnel ce vendredi… Et il était temps. Les faits remontent à 2011 et n’ont rien de si flagrant qui pourrait justifier six ans de procédure. Cette bande de potes a « trafiquoté », selon la défense, du zamal et de l’Artane entre 2011 et 2012 à Saint-Benoît. Surveillé et mis sur écoute, Jean Sullivan P. « était traité comme un vrai Pablo Escobar » , selon Laurent Payen, son avocat. En effet, son train de vie de star américaine ne correspondait pas à son revenu d’agent de sécurité. « Il s’agit d’un groupe de trentenaires qui prenaient des cachets et quand les enquêteurs l’ont réalisé, ils ont été mis de côté et oubliés dans un tiroir », raconte-t-il avec humour.
 
Il reconnaît néanmoins qu’il ne s’agit pas d’enfants de cœur non plus. Jean Sullivan P. se fournissait en zamal avec Jean-Luc P. et en Artane avec Abdou I. Ce sont ensuite Jean Max F. et Jean Gérald G., le plus âgé, 50 ans, qui revendaient. 5 euros le cachet, 4 euros le joint. Le cinquième, Fabrice R., en détention en métropole, servait d’intermédiaire.
 
Lors des perquisitions, chez Jean Sullivan P., ils retrouvent des rouleaux de zamal, une balance, des feuilles, deux pieds de zamal, plus de 3000 euros et une liste de prénoms. Chez Jean-Luc P., 2,4 kilos de zamal, des pieds coupés et un revolver. Jean Max F. a quant à lui 110 grammes de zamal et 62 graines à son domicile. Jean Gérald G. avait chez lui 2 kilos de zamal qu’il gardait parce que la maman de Jean Sullivan P. ne voulait pas de ça chez elle. Ce n’est pas vraiment le profil d’un baron de la drogue sud-américain.
 
Tous ont quelques condamnations sur leur casier judiciaire, à l’exception de Jean Gérard G. . Quant à Fabrice R., il en compte vingt. Tous ont eu plusieurs années de contrôle judiciaire suite à leur interpellation.
 
Pour le procureur, Christophe Gourlaouen, « ils sont sous contrôle judiciaire depuis des années ; on doit tenir compte de ces années pour mentionner une peine ». Il a donc requis du sursis. Jean Sullivan P. a été condamné à 12 mois de prison dont 8 avec sursis (la peine de prison étant couverte par la détention provisoire déjà effectuée). Jean-Luc P., A.I et Jean Max F. ont écopé de 4 mois avec sursis, Jean Gérald G. à 2 mois de sursis et Fabrice R. à 4 mois ferme.
 

 

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