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Correctionnelle: Agression sexuelle sur sa propre fille de 4 ans et deux autres enfants

Trois enfants reprochent la même chose à Christophe L, 31 ans. Des attouchements et pénétrations entre 2012 et 2015… L’un d’entre eux est sa propre fille. La première à déposer plainte, en 2014, c’est la mère de la petite, à Nantes. En voyant son ballon à sculpter dégonflé, sa fille de 6 ans lui dit […]

Ecrit par zinfos974 – le samedi 10 février 2018 à 10H13

Trois enfants reprochent la même chose à Christophe L, 31 ans. Des attouchements et pénétrations entre 2012 et 2015… L’un d’entre eux est sa propre fille. La première à déposer plainte, en 2014, c’est la mère de la petite, à Nantes. En voyant son ballon à sculpter dégonflé, sa fille de 6 ans lui dit que ça ressemble « au zizi de papa ». Cela fait deux ans qu’elle s’est séparée du père de son enfant. Les faits remontent à 2012 – 2013 alors que la fillette n’a que 4 ans. Son père lui aurait « fait l’amour » en lui mettant « le zizi dans la bouche, le kiki et les fesses ». Alors que le président du tribunal reprend les déclarations de la petite, sa mère, en visio-conférence, pleure. « Comment je n’ai pas vu ça »…
 
Plus de deux ans plus tard, aucun moyen de trouver des lésions. Normal, après tant de temps. On ne peut que se fier à la parole de l’enfant. Sauf qu’en 2015, une nouvelle plainte tombe. Il s’agit de la nouvelle campagne de Christophe L. dont les enfants l’accusent de faits similaires. Le garçon, alors âgé de 8 ans, parle de pincements au zizi. Il explique aussi que Christophe L. caresse sa sœur, 11 ans, s’allonge sur elle, lui met un oreiller sur le visage et la menace pour qu’elle ne dise rien à maman.
 
Pour lui, c’est un coup monté. Les deux femmes, qui se connaissent, auraient manipulé les enfants. Mais pour quelles raisons ? Elles ne se parlent plus depuis que la deuxième reproche à la première de ne pas l’avoir prévenue.
 
« Ce sont des déclarations de jeunes enfants qui paraissent sincères, selon les expertises psychiatriques. Sa fille minimise les faits, explique l’avocate de la petite, aujourd’hui âgée de 10 ans, sa déclaration ne s’est pas faite au moment de la séparation mais lorsqu’elles étaient déjà en métropole. Il n’y avait aucune conflit et aucun motif pour la mère. Aussi, si c’était un coup monté, les mères n’auraient pas attendu un an entre les plaintes ».
 
« Quand elle aura ses premières règles, son premier copain, elle pensera à lui »
 
Elle poursuit en énumérant les retards que présentent la fillette : pipi au lit, évanouissements, angoisses… Et d’autres souvenirs ressortent par moment, des attouchements sous la douche, par exemple. « Ça va la suivre toute sa vie. Quand elle aura ses premières règles, son premier copain, elle pensera à lui ».
 
L’avocat de Christophe L., absent, lui a conseillé de garder le silence ; chose qu’il a réussi à faire avant de craquer et évoquer la période où son ex « faisait n’importe quoi » pendant que lui gardait son enfant, depuis la naissance. « J’ai eu une période où je retrouvais ma jeunesse perdue car je suis tombée enceinte à 17 ans et il m’avait longtemps manipulée », justifie la mère.
 
La procureure relève quant à elle « la pauvreté de ses réponses ». « Les gens cherchent à s’expliquer et à comprendre pourquoi ses accusations leur tombent sur la tête ». Elle a donc requis 5 ans de prison dont 2 ans avec sursis. Des réquisitions suivies par le tribunal. Sans mandat de dépôt mais sans aménagement de peine non plus. Et l’interdiction de travailler avec les enfants.

 

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