COCONEL est une enquête réalisée par internet. Deux fois par semaine, un échantillon d’un millier de personnes, représentatif de la population adulte française, est interrogé avec un questionnaire couvrant divers aspects de la crise actuelle du coronavirus.
Nous mettrons sous cet article le lien qui vous permettra de la lire intégralement.
Une de ses conclusions a attiré notre attention : Un quart des Français refuseraient de se faire vacciner en cas de découverte d’un vaccin contre le coronavirus.
C’est inquiétant car comme le rappelle l’étude, « à court terme, la stratégie déployée face à l’épidémie vise à la ralentir grâce au confinement, et à trouver au plus vite un traitement efficace. A plus long terme, il s’agira de mettre au point un vaccin. Mais encore faut-il que ce vaccin soit accepté ».
Si un vaccin contre le Covid-19 était disponible, nous révèle l’étude, 74 % des enquêtés de la première vague COCONEL accepteraient de se faire vacciner, mais très inquiétant, 26 % refuseraient.
Ce refus est plus fréquemment exprimé par les femmes (31 %, contre 21 % des hommes), les employés et les ouvriers (33 % et 30 %, contre 25 % parmi les professions intermédiaires, 16 % parmi les cadres et professions intellectuelles supérieures), ou encore par ceux qui estiment que le confinement est une mesure excessive par rapport à la gravité réelle de l’épidémie (38 %).
Il est aussi lié, selon l’étude, aux comportements vaccinaux antérieurs : 11 % de ceux qui ont été vacciné contre la grippe saisonnière cet hiver refuseraient ce vaccin, contre 32 % de ceux qui ne l’ont pas été.
Enfin, du point de vue de l’âge, il concerne davantage les 26-35 ans (39 % d’entre eux déclarent qu’ils refuseraient ce vaccin). Toutefois, dans la mesure où le COVID-19 est plus dangereux pour les plus âgés, il est inquiétant de constater que, pour l’instant, 18 % des 66-75 ans et 22 % des plus de 75 ans refuseraient le vaccin.